L’Iran. La France adopte une résolution pour condamner la répression des manifestations

« ETCette résolution vise à démontrer le soutien de l’Assemblée nationale aux luttes des femmes et des hommes en Iran qui cherchent légitimement à faire respecter leurs droits et libertés fondamentaux malgré la répression orchestrée par un État théocratique, résolution citée par l’agence de presse espagnole.

La résolution de l’Assemblée nationale stipule que la France, en tant que pays dont la devise est « Liberté, Egalité et Fraternité », « doit transmettre un message de solidarité et de fraternité au peuple iranien ».

Le parlement français écrit que « l’usage excessif de la force par le régime iranien contre son propre peuple » s’accompagne « d’une violation injustifiée de la liberté d’expression », entraînant « un contrôle ironique et la fermeture d’Internet et des réseaux sociaux ».

La résolution vise à appeler les autorités iraniennes à remplir leurs obligations internationales dans le cadre des manifestations, qui ont déjà fait plus de 480 morts, selon le dernier décompte de l’organisation non gouvernementale (ONG) Iran Human Rights (IHL). ).

Avant le vote, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a de nouveau demandé la libération des sept citoyens français détenus en Iran, comme elle l’avait fait le 12 novembre, lorsque l’arrestation de deux autres citoyens gaulois a été connue.

Plus de 20 citoyens de pays occidentaux, dont la plupart ont la double nationalité, sont détenus en Iran, ce que les ONG internationales condamnent comme une politique de prise d’otages pour obtenir des concessions.

Les manifestations en Iran, qui entrent maintenant dans leur troisième mois et déclenchées par la mort d’un jeune Kurde iranien en septembre, ont été violemment réprimées par les forces de sécurité du régime de Téhéran, qui ont utilisé des balles réelles, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour arrêter les manifestations.

Cette vague de protestations a été déclenchée par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, détenue par la soi-disant police des mœurs à Téhéran pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes dans la République islamique.

Au moins 451 personnes ont été tuées, dont 63 mineurs, et 18 173 autres ont été arrêtées, selon l’organisation HRANA.

Malgré la répression, les manifestations se poursuivent dans plusieurs villes d’Iran.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a voté la semaine dernière la création d’une mission chargée d’enquêter sur la violente répression des manifestations.

L’Iran a déjà déclaré qu’il ne coopérerait pas avec une mission d’enquête de l’ONU, dans des déclarations faites aujourd’hui par le porte-parole du département d’État Nasser Kanaani.

Lire aussi : L’Iran. La nièce de Supreme Guide exhorte World à couper les ponts avec Téhéran

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Victorine Pelletier

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