Macron jure de ne jamais oublier les attentats « djihadistes » d’il y a 8 ans

Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, Bernard Maris, Elsa Cayat, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Clarissa Jean-Philippe, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada : nous ne les oublierons jamais », a écrit le chef de l’Etat.

La Première ministre Elisabeth Borne a également rendu hommage aux victimes sur le réseau social Twitter. « Face au terrorisme islamiste, la République se dresse. Pour leurs familles, pour nos valeurs, pour notre liberté : ne l’oublions pas », écrit-il.

« La satire, l’irrévérence et la tradition républicaine des caricatures de presse sont inhérentes à notre démocratie. Nous continuerons à les défendre », a déclaré la ministre de la Culture Rima Abdul Malak.

Une cérémonie s’est déroulée devant les anciens locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, à Paris, en présence de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du maire de Paris , Anne Hidalgo.

C’est dans ces locaux que les frères Saïd et Chérif Kouachi ont tiré et tué 11 personnes le 7 janvier 2015. Tignous et l’économiste Bernard Maris.

A quelques mètres de là, avenue Richard-Lenoir, le lieutenant de police Ahmed Merabet a été tué par les frères Kouachi alors qu’il tentait de les arrêter.

Les deux islamistes ont affirmé être des membres d’Al-Qaïda venus venger « le prophète » Mahomet après qu’il ait été caricaturé dans le journal satirique. Ils ont été tués en fuite au bout de deux jours.

Le 8 janvier 2015, un autre « djihadiste », Amédy Coulibaly, a tué une policière à Montrouge, au sud de Paris. Le lendemain, ce criminel radicalisé, qui se disait membre du groupe extrémiste Etat islamique, a tué quatre otages, tous juifs, dans un supermarché « casher », l’Hyper Cacher, dans l’Est parisien. Il a été abattu lors de l’attaque.

Huit ans plus tard, Charlie Hebdo s’est retrouvé au centre d’une crise diplomatique après avoir publié cette semaine des caricatures sur le régime iranien que Téhéran a jugées offensantes.

L’Iran a annoncé jeudi la fermeture du plus ancien et plus important centre d’études français du pays, l’Institut français de recherche en Iran (IFRI), affilié au ministère français des Affaires étrangères.

Lire aussi : La communauté internationale kurde réclame à nouveau justice dans les rues de Paris

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Victorine Pelletier

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