Le milieu de terrain du président français Emmanuel Macrona commencé à grimper lundi pour demander le soutien de ses rivaux parlementaires afin de sauver une partie de son programme de réforme et d’éviter la paralysie politique après que les électeurs les aient punis lors d’élections législatives.
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Alors que le groupe « Ensemble » de Macron a obtenu le plus grand nombre de législateurs à l’Assemblée nationale de 577 sièges, il est loin d’avoir obtenu une majorité absolue lors d’un vote dimanche avec une très bonne performance d’une alliance de la gauche et de l’extrême droite.
Il n’y a pas de feuille de route en France pour savoir comment les choses doivent se passer.
« Ça se complique », a déclaré la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire à la radio France Inter. « Nous devrons être créatifs. Ce que je crains le plus, c’est que ce pays soit gêné », a-t-il ajouté.
Macron lui-même n’a pas encore commenté les résultats des élections.
Une question importante est de savoir s’il tentera de négocier un accord de coalition avec les conservateurs Les Républicains – qui ont jusqu’à présent rejeté cette option – ou s’engagera dans des négociations projet par projet avec des opposants.
« Nous allons essayer d’en embarquer d’autres, notamment pour convaincre les quelques modérés au parlement de nous suivre », a déclaré Grégoire, ajoutant que Macron devait réorganiser son gouvernement dans les prochains jours.
Si aucun accord n’est conclu, la deuxième économie de la zone euro sera confrontée à une paralysie politique.
Les chiffres définitifs ont montré que le camp de Macron avait remporté 245 sièges – bien en deçà des 289 nécessaires pour contrôler le Parlement -, l’alliance de gauche Nupes 131, l’extrême droite 89 et Les Républicains 61.
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