Marcelo a traversé la rue arabe (et au-delà) et le gouvernement l’a remercié. C’est aujourd’hui un casse-tête de savoir à quelles urgences les parents ayant des enfants malades doivent se rendre, à quelles salles d’accouchement doivent se rendre les femmes enceintes, combien de patientes gravement malades seront renvoyées (et non, dans d’autres pays avec lesquels nous nous comparions autrefois, il y a il y a aussi une pénurie de médecins et d’autres personnels de santé, mais nous n’y voyons rien), mais étonnamment, le problème du pays, c’est le Président de la République. Cela devait arriver à un moment donné, non ?
Marcelo a trébuché politiquement dans le bazar diplomatique et le gouvernement lui en a été reconnaissant. Et puis il l’a encore remercié pour l’énorme gâchis entourant le rôle qu’il aurait joué en facilitant l’accès de deux jumeaux brésiliens à un traitement d’une valeur de quatre millions d’euros à l’hôpital Santa Maria. Comment ce Marcelo parvient-il à se mettre dans l’œil de l’ouragan et à détourner l’attention non seulement du SNS qui s’effondre, mais aussi de la fausse foi qui s’est installée dans l’éducation, des contradictions du Premier ministre à propos de la TAP, des activités de l’EFACEC…
Devrait-il en être ainsi ? Non, mais connaissant Marcelo, il faut admettre qu’il y avait de fortes chances que ce soit le cas. Marcelo pensait que sa popularité le rendait immunisé contre la pression du parti et a finalement été maltraité par António Costa.
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