« L’équipe à bord du Geo Barents a secouru 61 personnes, dont cinq mineurs non accompagnés, entassés dans un bateau en bois en détresse dans la zone de secours en Libye », a rapporté l’organisation non gouvernementale (ONG) sur ses réseaux sociaux.

Au moment où se déroulait l’opération, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Paintedosi a rencontré dans la capitale italienne son homologue libyen, Emad Trabelsi, pour discuter des « mécanismes de rapatriement volontaire assisté » des migrants, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Aujourd’hui à Bruxelles, les pays de l’Union européenne (UE) ont discuté du Pacte européen sur la migration et l’asile, bien que l’Italie se soit retirée de l’accord à la dernière minute.

Le dernier texte présenté aujourd’hui a été soutenu par l’Allemagne et la France, mais s’est heurté à l’opposition de la Pologne et de la Hongrie lors d’un débat public, tandis que l’Italie s’est abstenue d’intervenir.

Médecins sans frontières a récemment appelé l’UE à « mettre fin aux politiques d’externalisation et de dissuasion aux frontières qui ont rendu l’UE et ses États membres, dont l’Italie, complices des abus et de la mort de migrants pendant des années ».

Médecins sans frontières a également critiqué l’accord UE-Tunisie, mené par l’Italie, qui fournit des ressources économiques au pays africain en échange d’une surveillance accrue de ses côtes pour empêcher les migrants de partir.

« L’accord avec la Tunisie répète une logique dangereuse déjà observée en Libye, encourageant des pratiques plus violentes contre les migrants en mer et sur terre », ajoute l’ONG.