Il y a à peine deux semaines, la Commission européenne a confirmé la commande de plus de 100 000 doses de vaccins de troisième génération pour contenir l’épidémie de monkeypox dans l’Union européenne. Pour le Portugal, selon la Direction générale de la santé (DGS), 2700 doses étaient destinées avec la promesse de la commissaire européenne Stella Kyriakides qu’elles arriveraient fin juin. Cependant, deux jours après la fin du mois de juin, il n’y a toujours pas de dates fixées pour la livraison des doses de vaccin.
La DGS confirme qu’il n’y a toujours pas de date pour la réception des vaccins et informe également le PUBLIC que « les États membres rencontreront HERA [sigla em inglês de Autoridade Sanitária de Resposta e Emergência] cette semaine ». HERA est l’entité chargée de la coopération avec la société pharmaceutique danoise Bavarian Nordic (fabricant du vaccin Imvanex), une agence supervisée par la Commission européenne.
Ce mardi, le Portugal ajoute huit autres cas confirmés de variole du singe (variole du singe ou VMPX) à travers le continent. Les cas ne se limitent plus à la région de Lisbonne et à la vallée du Tage depuis environ un mois, mais ce n’est que cette semaine qu’il y a eu des cas dans toutes les régions du Portugal continental.
Les personnes infectées sont toutes des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans. La transmission par contact étroit et les lieux d’exposition possibles des premières infections (saunas pour rencontres sexuelles ou voyages à l’étranger) pourraient motiver l’incidence plus élevée dans ce segment de la population, selon des informations déjà publiées par les autorités sanitaires.
Il y a maintenant près de 50 pays où le virus est pour la plupart absent avec des cas confirmés, dont la plupart signalent l’existence de VMPX pour la première fois. Avec plus de 4 000 personnes infectées, l’Europe représente plus de 85 % des diagnostics positifs, avec une incidence particulière au Royaume-Uni (910 cas confirmés), en Allemagne (765) et en Espagne (736). En seconde ligne, mais aussi avec plus de 200 contaminations, le Portugal (373), la France (330), les Pays-Bas (257), les Etats-Unis (243) et le Canada (235).
Quant à la vaccination, alors que le Portugal attend la définition de l’arrivée des vaccins, il n’y a toujours pas d’avis sur qui le recevra et comment il sera administré. Compte tenu des directives de l’Organisation mondiale de la santé, l’administration du vaccin serait recommandée aux contacts étroits, aux professionnels de la santé et aux techniciens de diagnostic, mais mercredi dernier, la directrice générale de la santé, Graça Freitas, a souligné qu' »il ne s’agit que d’une vaccination ciblée sur le patient contacts. »
La norme technique est à l’étude depuis plus d’un mois par le Comité technique de vaccination, Infarmed et le Programme national de vaccination. Concernant ce retard, la DGS indique que d’autres pays ayant soit avancé sur la vaccination, soit déjà soumis un plan pour celle-ci, « l’avancée de la norme technique en cours d’élaboration est conforme aux négociations avec HERA pour, comme dans les circonstances précédentes, la des procédures appropriées sont définies.
Concernant l’administration par les professionnels de santé, la DGS garantit que « S’agissant d’un vaccin de troisième génération, son administration est comparable à celle des autres vaccins, sans formation spécifique requise pour l’administration, comme les précédents vaccins antivarioliques (variole) obligé. »
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