Le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale (STF), a autorisé le témoignage de l’ancien ministre Anderson Torres dans une enquête contre l’ancien président Jair Bolsonaro pendante devant le Tribunal supérieur électoral (TSE).
L’objectif est que Torres clarifie en 2021 la soi-disant « conception du coup d’État » et sa participation à des vies où l’ancien président a commis des attaques contre des machines à voter électroniques.
Selon la décision, le témoignage aura lieu le 16, à 10 heures, par visioconférence. Torres sera entendu comme témoin et garanti le droit de garder le silence – il ne doit pas répondre aux questions qui conduisent à des réponses qui pourraient l’incriminer. Il est en état d’arrestation pour négligence présumée dans les actes qui ont conduit au pillage du siège des Trois Puissances en janvier.
La police fédérale enquête sur les empreintes digitales trouvées dans la conception du coup d’État
Action au TSE
Le projet de coup d’État, que les experts jugent anticonstitutionnel, a été découvert par la police fédérale lors de perquisitions au domicile de l’ancien ministre de la Justice Anderson Torres, un allié de Bolsonaro. Le document prêchait pour établir un état de défense devant les tribunaux et changer le résultat des élections de 2022.
À la demande du PDT, ce fait a été inclus dans une enquête en cours au TSE contre Bolsonaro. Dans cette action, Bolsonaro est accusé d’abus de pouvoir politique et d’abus des médias lors d’une réunion avec des ambassadeurs en juillet, lorsqu’il a lancé des attaques contre le système électoral sans preuves. Ce type d’action peut conduire à l’inéligibilité des politiciens.
Le consentement de Moraes est une étape nécessaire car l’ancien ministre de la Justice est en détention préventive, déterminée par le ministre.
En plus de clarifier le document, le témoignage servira à des questions sur la participation de Torres à la vie de Bolsonaro en juillet et août 2021, dans lesquelles l’ancien président a utilisé des informations confidentielles d’une enquête de la police fédérale enquêtant sur des attaques présumées contre le système TSE. La recherche a également été discutée lors de la réunion des ambassadeurs, en juillet de l’année dernière, qui a été examinée sous la direction du corregidor.
L’action au TSE est dans la phase de collecte de preuves. Des témoignages ont déjà été entendus d’anciens ministres, comme Ciro Nogueira (Casa Civil) et Carlos França (Itamaraty). En ce qui concerne ces témoignages, le ministre a déclaré dans la décision d’aujourd’hui que les autorités entendues ont déclaré qu' »elles n’avaient aucune implication significative dans l’événement et ne savaient pas de quoi il s’agirait ».
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