O Organisée par plusieurs organisations de la société civile, la manifestation s’est rassemblée à la base 101 de l’armée de l’air française, où les participants ont scandé des slogans contre la présence militaire française et en faveur de la junte militaire nigériane, qui se fait appeler le Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP) .
« Nous sommes venus ici pour exiger le retrait des troupes françaises. Le régime du président Bazoum a déroulé le tapis rouge pour une nouvelle ère de colonisation de notre pays », a déclaré à la chaîne l’une des organisatrices de la manifestation, Naomi Binta Stansly. EFE.
Parmi les slogans entendus lors de la manifestation figuraient « La France dehors, vous êtes complices des terroristes qui pleurent nos familles », « Nous sommes aux côtés de l’armée pour la libération totale de notre pays » et « A bas la France, à bas les traîtres africains et Nigérians ».
Le 3 août, la junte militaire a annulé (avec des délais de 30 à 90 jours) les cinq accords de coopération de défense et de sécurité signés avec la France, qui a déployé 1 500 militaires au Niger pour aider à lutter contre le terrorisme « djihadiste ».
Outre la grave crise sécuritaire, le Niger connaît une situation d’instabilité politique depuis le coup d’État militaire qui a mis fin au mandat de Mohamed Bazoum, élu en février 2021 au suffrage contesté par l’opposition.
La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a envoyé aujourd’hui une nouvelle mission à Niamey pour rechercher une solution diplomatique au conflit, mais aussi pour « faire rayonner la détermination » avec l’intention d’aller de l’avant avec une intervention militaire régionale pour le retour à l’ordre constitutionnel en le pays.
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