unPar ailleurs, dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Paris a réitéré sa « ferme condamnation de la tentative de coup d’Etat en cours au Niger, ainsi que de l’enlèvement du président Bazoum et de sa famille ».
Entre-temps, les États-Unis ont également déclaré leur soutien à la décision de la CEDEAO, à travers une déclaration du chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, sans toutefois approuver explicitement la décision de mobiliser la force militaire.
« La CEDEAO, l’organisation faîtière des pays d’Afrique de l’Ouest, joue un rôle essentiel pour démontrer la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel et nous soutenons son leadership et son travail dans ce domaine », a déclaré Blinken.
Les dirigeants de la CEDEAO ont approuvé aujourd’hui le déploiement de la « force de réserve » de l’organisation pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, sans préciser immédiatement la forme et le rôle de ce déploiement.
En amont de cette décision, contenue dans des résolutions lues à l’issue d’un sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Niger à Abuja, le président nigérian Bola Tinubu, qui assure la présidence tournante de la CEDEAO, a souligné son espoir de « parvenir à une solution pacifique ».
Cependant, il a ajouté que le recours à la force en « dernier recours » n’était pas exclu.
Le régime militaire issu d’un coup d’État au Niger a formé un gouvernement peu avant ce sommet extraordinaire, moment auquel les dirigeants ouest-africains ont confirmé qu’ils envisageaient une option militaire pour remplacer le président déchu Mohamed Bazoum en dernier recours.
Seul point à l’ordre du jour de la réunion d’Abuja, qui réunissait chefs d’Etat et représentants des 15 Etats membres de la CEDEAO, le débat sur la situation créée par le coup d’Etat et l’évaluation d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel. s’en remettre. légalité.
Il s’agissait de la première réunion des dirigeants de la CEDEAO depuis que leur ultimatum aux militaires a expiré lors du précédent sommet de l’organisation le 30 juillet.
Le sommet extraordinaire d’Abuja s’est déroulé dans le contexte de ce qu’il fallait faire pour faire face au cinquième coup d’État réussi dans la région depuis 2020, après ceux du Mali (deux fois), du Burkina Faso et de la Guinée-Conakry.
Il y a eu au total neuf tentatives de coup d’État en Afrique de l’Ouest depuis 2020.
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