Cette semaine, l’actrice Paolla Oliveira a annoncé qu’elle avait signé un contrat pour ne plus utiliser de filtres sur les réseaux sociaux. L’action fait partie d’un contrat avec Dove pour défendre des publications non retouchées sur les profils et les campagnes publicitaires de l’actrice.
Dans une nouvelle vague de sensibilisation à la positivité corporelle, d’autres célébrités ont publié des photos non retouchées : Tais Araújo, Gabi de Pretas, Preta Gil et Letícia Spiller sont quelques-unes des personnalités qui publient régulièrement des selfies non filtrés sur Instagram.
Les influenceurs ont également monétisé un message d’acceptation de soi à travers des partenariats avec de grandes marques : Dora Figueiredo, Mariana Mendes, Dandara Pagu sont sur le même chemin que Paolla Oliveira avec la campagne.
Combattre la dysmorphie numérique
En France, les influenceurs numériques pourraient être soumis à une nouvelle législation : une loi permet aux personnes célèbres de signaler sur les réseaux sociaux si elles ont utilisé un filtre ou une autre forme de retouche d’image lorsqu’elles traitent de sujets liés à la beauté.
Depuis 2021, une loi en Norvège oblige les influenceurs à autoriser la retouche photo. Au Brésil, un projet de loi 10022/2018 veut rendre obligatoire le signalement des retouches numériques.
Les mesures visent à contrecarrer l’augmentation des dysmorphies corporelles due à l’utilisation de filtres sur les réseaux sociaux. Les données de la Société internationale de chirurgie plastique esthétique (ISAPS) indiquent que plus d’un million de procédures esthétiques ont été réalisées au Brésil en 2020.
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