Le président du parti Comunes, Rodrigo Londoño, et ancien commandant des Farc, a partagé ce jeudi 7 avril une lettre avec les candidats à la présidence et à la vice-présidence de la Colombie, Gustavo Petro et Francia Márquez, dans laquelle il réfléchit et montre sa volonté de continuer à coopérer avec ce qui a été convenu dans l’accord de paix signé en 2012 entre le gouvernement national et les anciens guérilleros des FARC.
Dans la lettre, Londoño fait valoir que l’accord n’a pas été pleinement respecté par le gouvernement et que sa capacité de transformation a été diminuée par cette violation. « On pourrait penser qu’il trouverait des adversaires et des prétextes », dit-il.
Dans sa lettre, le dirigeant politique fait référence aux questions liées à la participation politique, à l’ouverture démocratique à la consolidation de la paix, aux réformes rurales globales et à la solution au problème global de la drogue, qui, selon Londoño, n’ont pas été mises en œuvre comme convenu.
De plus, à la lumière de l’assassinat de leaders sociaux, il souligne que l’État n’a pas fourni les garanties nécessaires pour empêcher cette catastrophe. †Les chiffres sur les tueries, les menaces et les déplacements affectant les dirigeants, les leaders sociaux et les signataires de l’accord de paix restent scandaleux », a-t-il déclaré.
Enfin, lorsqu’il se réfère à Márquez et Petro, il déclare que «ils sont élus au suffrage, comme les colombiens qui se disputeront la présidence de la république représentant un large éventail de forces politiques et sociales soutenant un programme de gouvernement démocratique, pluraliste et inclusif »
La déclaration se termine en disant qu' »en tant que signataire de la paix, je vous demande une large entrevue afin que nous puissions aborder une question aussi importante ».
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