Les 16, 17 et 18 de ce mois, Paris se transforme en l’un des plus grands événements de innovation du monde. A la frontière de la capitale française et de la ville de Versailles, l’une des phases de la Révolution française, Viva Technology en est à sa 4e édition.
Cette année, l’événement commence avec l’objectif de 100 mille participants et plus de 9 mille . surpasser startups présent dans l’édition précédente. Parmi tant d’invités, le président de la République Française, Emannuel Macron, s’est fait remarquer lors de sa troisième participation à Viva Tech. Ce jeudi (16/05) il a avoué être très à l’aise lors de l’événement préféré des « techlovers » français et autres représentants de plus d’une centaine de pays. Macron est un homme politique convaincu du pouvoir de la technologie pour relancer l’économie française et a même un ministère dédié au monde numérique. Le président français a notamment exhorté les startups françaises à concentrer leurs efforts sur l’expansion internationale.
Des représentants des gagnants de la nouvelle économie étaient également inclus. Jack Maco-fondateur du géant alibaba, dans un geste d’empathie, il a rappelé le début de sa carrière en 1999. A cette époque, l’une des plus grandes organisations du monde de la technologie est née dans son propre appartement. Un peu plus d’une douzaine de collègues ont partagé le même rêve avec Ma. À l’époque, Alibaba ne voulait survivre qu’aux premières bosses sur son chemin. Ce sont des conspirations comme celle-ci qui nourrissent l’âme des startups de Viva Tech.
L’événement ne se limite pas aux grands noms. Des startups réunies dans un stand modeste de Bourgogne, une région connue pour ses excellents vins Pinot noir. Ils essaient de résoudre des problèmes locaux liés à des sujets tels que le tourisme, l’éducation et la santé. La logique de rendre nos villes plus intelligentes s’applique aux petites villes et aux agglomérations.
Parmi les nombreuses initiatives d’innovation, l’Université Paris Saclay s’est démarquée. Formé de 14 établissements d’enseignement et de recherche du sud de la métropole parisienne, l’établissement est issu de l’intégration d’agents d’enseignement et de recherche qui ont fonctionné de manière autonome jusqu’en 2014. Dans le nouveau format, l’institution compte 60 000 étudiants et 10 000 professeurs et chercheurs. Paris Saclay met à la disposition des étudiants des capitaux pour transformer leurs idées en prototypes et 8 incubateurs supplémentaires pour faire mûrir les projets les plus prometteurs. Au cours de la dernière année, plus de 100 startups se sont formées dans cet écosystème.
Il était encore temps de faire connaissance avec la startup PayFit, qui propose des services de personnel pour les PME. En trois ans, les « Payfitters » sont déjà présents dans 3 pays européens en plus de la France et recrutent pratiquement 1 salarié par jour. Afin de s’adapter à l’augmentation d’échelle, l’embauche reçoit la même attention que le recrutement des clients. Il y a déjà plus de trois mille entreprises sur le continent européen qui utilisent le logiciel de cette startup à pleine capacité.
Il existe d’innombrables histoires de croissance et de résolution de problèmes grâce à l’innovation technologique appliquée aux problèmes humains. Mais l’événement réfléchit aussi aux contre-indications de la technologie : fake news, isolationnisme, stress, etc. Quoi qu’il en soit, en visitant Viva Tech, on sait qu’il n’y a pas de retour en arrière dans le monde de l’innovation. Les pays, les organisations et les personnes ont rejoint la nouvelle ère et apprendront à concilier les actifs et les passifs de ce contexte afin que la technologie soit finalement « pour de bon ».
La prochaine fois que vous envisagez de visiter Paris, n’oubliez pas de consulter le calendrier Viva Tech. La Ville Lumière peut vous surprendre de manière évolutive. À bientôt!
*Jean Saghaard est Consultant Marketing, amoureux du monde digital, de l’audace des startups et des entreprises rebelles
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