Il y a quelques jours, un sondage réalisé par une agence d’opinion publique (Public Issue) révélait que 65% des personnes interrogées étaient favorables à une position neutre sur la guerre en Ukraine, tandis que 26% étaient pour l’Ukraine. Apparemment, la majorité des répondants adhèrent au point de vue du « pourquoi rejoindre ? ». et opte donc pour la neutralité. Une position pratique et indolore.
Presque tous ceux qui demandent « pourquoi s’impliquer? » embrasse? Ils veulent que la communauté internationale vienne à notre aide si jamais notre pays est attaqué.
Mais si vous leur demandez s’ils veulent que la communauté internationale vienne à leur secours si jamais notre pays est attaqué, presque tout le monde répondra par l’affirmative. La même perception imprègne l’opinion d’une partie de l’opinion publique selon laquelle, dans le cadre de l’accord d’assistance à la défense avec la France, la Grèce ne devrait pas être impliquée dans des opérations à la demande de la France. Mais les mêmes personnes demandent à la France d’aider la Grèce si elle est attaquée. Il n’y a pas longtemps que 60% nous ont de nouveau demandé de rester dans l’euro et de ne pas remplir les obligations de l’accord en vertu duquel nous avons rejoint la zone euro.
Il n’y a pas de « seul joug à moi » sur la scène internationale. Il existe des règles et les règles ont un certain nombre de caractéristiques : réciprocité, respect de ce qui a été convenu, évitement des actions unilatérales. Cette perception – qui imprègne la majorité de la société grecque – que nous n’avons que des droits est enracinée dans la conviction profonde que l’humanité nous doit quelque chose. C’est la théorie triviale bien connue des Européens mangeurs de glands. D’autres y croient, d’autres l’invoquent parce que cela leur convient. Mais la communauté internationale évolue dans une autre direction. Les références historiques et la gratitude pour le passé n’impliquent aucun traitement spécial de la Grèce actuelle. Lorsque la grande majorité des citoyens se rend compte que personne sur cette planète ne nous doit rien et que la vraie force d’un pays n’est pas d’hier mais d’aujourd’hui et surtout de la manière dont il envisage demain, alors on peut envisager la réciprocité sous un autre jour, soutenir , aide mutuelle. Alors nous comprendrons do ut des.
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