plus intense et plus tôt dans le futur !

Virginie Hilsson france patiné 5 minutes
saison pollinique
La saison pollinique : plus intense et plus précoce dans le futur !

Quelques jours avant l’arrivée du printemps, saison pollinique a été ouvert, le Réseau national de surveillance des pollens (RNSA) a été lancé alarme rouge à différents départements en raison de fortes concentrations de pollen de cuprésacées (cyprès, genévrier, cèdre, etc.), dans toute la Méditerranée.

Le pollen d’aulne est également toujours présent sur l’ensemble du territoire, ainsi que le pollen de frêne, qui continue de croître. Le premier pollen de bouleau est attendu dans plusieurs régions le 20 mars† Les personnes allergiques doivent maintenant se préparer pour les semaines plus compliquées à venir.

Dans un contexte de réchauffement climatique, cette saison pourrait être encore plus intense et plus précoce dans l’année. La saison pollinique peut commencer 40 jours plus tôt que d’habitudeSelon une étude récente publiée par le Revue Nature, qui rapporte également que les symptômes qu’ils provoquent affectent jusqu’à 30% de la population mondiale, en particulier les moins de 18 ans.

« Il s’agit d’un » problème de santé mondial, qui se traduit par des pertes économiques importantes dues aux frais médicaux, à l’absentéisme au travail et à l’école et à la mort prématurée « , explique également l’étude.

La hausse des températures et la pollution associée

Par exemple, les émissions de pollen sont étroitement liées aux facteurs environnementaux. Au cours des dernières décennies, la hausse des températures a entraîné « des dates de début plus précoces de la saison pollinique (3 à 22 jours) », lit-on. La douceur est plus fréquente en fin d’hiver, ce qui accélère le développement des plantes et permet également une pollinisation plus précoce de certaines espèces.

La pollution exacerbe également le phénomène : « L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère pourrait augmenter la production de pollen, et doubler la production avec le climat augmentera les émissions jusqu’à 200 % d’ici la fin du siècle », indique-t-il. En outre, les polluants agissent en se fixant sur le pollen, fragilisant la surface des grains et les rendant plus toxiques

La production des différents pollens se chevaucherait

Des saisons polliniques plus longues et plus intenses ont été observées ces dernières décennies, ce qui devrait contribuer à l’exacerbation et à l’exacerbation des rhinites allergiques aux pollens et de l’asthme.

Cette recherche analyse principalement les différents types de pollen des arbres et des sources aux États-Unis, en particulier une variété de sources végétales, y compris le chêne, le cèdre ou l’herbe à poux. Nous apprenons que dans une région comme le Michigan, c’est généralement le bouleau qui pollinise en premier, puis le chêne ou le pin, suivi par d’autres espèces au cours de quelques mois.

Cependant, les différents types de pollens d’arbres, qui ne se sont pas développés simultanément, finiront par se chevaucher, entraînant des concentrations globales plus élevées qui constituent une menace pour la santé publique.

« Des températures plus chaudes affecteront également la physiologie de la végétation, faciliteront ou limiteront la croissance et affecteront la biomasse végétale. Ces changements peuvent augmenter ou diminuer la production annuelle globale de pollen. »

Philbert Favager

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