Quatre accusés dans le processus d’opération Hydredont un agent de la PSP, sont passibles du paiement de cautions comprises entre sept mille euros, dans le cas de la police, et 300 mille euros, précise la PSP dans un communiqué.
Selon une note de la Police de sécurité publique (PSP), publiée ce samedi, après avoir été interrogée lors du premier interrogatoire judiciaire, dans le cadre de l’opération visant les centres de contrôle technique des véhicules, l’octroi d’une caution à quatre suspects a été ordonné à titre de mesure coercitive. , pour des montants de 300 mille, 150 mille, 10 mille et sept mille euros, la valeur la plus basse étant celle de l’agent PSP détenu.
Mercredi le point sur le nombre d’interpellations dans le cadre de l’opération Hydre le nombre total de personnes détenues sur 38, dont un agent de la PSP, « soupçonné d’agir comme solliciteur de clientèle pour le stratagème frauduleux », deux administrateurs de fait ou de droit des entités de contrôle des centres de contrôle technique des véhicules (CITV), deux membres du personnel de l’Institut de la Mobilité et des Transports (IMT) et 33 inspecteurs dans différents centres.
Selon le communiqué du PSP, les deux employés de l’IMT et les inspecteurs des centres « ont appliqué les mesures coercitives, respectivement suspension des fonctions publiques et suspension de l’exercice des fonctions ».
Dans le cadre de l’opération, 4 311,51 euros en espèces, 41 téléphones portables et des données informatiques jugées « procéduralement pertinentes » pour l’enquête ont également été saisis.
Mardi, la PSP a signalé que 50 perquisitions avaient été effectuées dans les municipalités de Braga, Vila Verde, Vila Nova de Famalicão, Guimarães, Vizela, Fafe, Amarante, Lousada, Gondomar, Porto, Matosinhos, Valongo, Loures, Lisbonne, Agualva -Cacém, Azambuja, Vila Franca de Xira, Seixal, Palmela, Setúbal, Silves, Lagoa et Portimao.
Dans cette note, le PSP précise que des perquisitions ont été menées au sein d’un cabinet d’avocats, l’Institut de la mobilité et des transports (IMT) et sept centres de contrôle technique des véhicules (CITV).
Cette agence de sécurité a déclaré que l’opération policière était le résultat d’une enquête ouverte en 2017 sur des crimes de corruption et de falsification aggravée de documents dans le cadre d’une activité d’inspection périodique des véhicules.
Toujours selon la Direction Centrale d’Investigation et d’Action Pénale (DCIAP) du Ministère Public (MP), « il est reproché à cette activité d’avoir mis en place des pratiques cohérentes dans l’homologation des véhicules sans s’apercevoir des carences qu’ils présentaient ou sans l’introduction de procédures d’inspection requises par la loi, en vue d’attirer des clients et d’augmenter par conséquent le nombre d’inspections et les revenus associés ».
L’enquête est placée sous le secret judiciaire.
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