Signature de la loi permettant le remboursement de l’achat de services – Época Negócios

Une nouvelle loi pourrait contribuer à l’intégration des entreprises brésiliennes à l’étranger (Photo : Tânia Rêgo/Agência Brasil)

À partir de 2023, les exportateurs brésiliens pourront acheter des services tels que le transport, l’assurance, le transbordement et le stockage de marchandises avec suspension de impôts. Aujourd’hui (5ème) la loi qui détermine le désavantage [suspensão de serviços].

Avantage reconnu par l’Organisation Mondiale du Commerce, le désavantage permet la suspension ou l’exonération du Programme d’Inclusion Sociale (PIS) et de la contribution au Financement de la Sécurité Sociale (Cofins) sur les intrants utilisés dans les biens produits pour le vendre À l’étranger. La nouvelle loi a étendu le mécanisme aux exportateurs qui achètent des services pendant la production.

Pour avoir droit à l’avantage, l’exportateur doit prouver que les services sont directement et exclusivement liés au exporter soit la livraison, à l’étranger, d’un produit bénéficiant du mécanisme de retour.

Selon le ministère de l’Économie, la nouvelle loi aidera à établir des entreprises brésiliennes à l’étranger, en réduisant les coûts et en améliorant la compétitivité des exportateurs locaux.

Jusqu’à présent, l’abattement n’était accordé que pour l’achat d’intrants nationaux et étrangers destinés à l’industrialisation des produits destinés à l’exportation. Selon le Secrétariat au commerce extérieur, le mécanisme a soutenu des exportations de plus de 61 milliards de dollars en 2021. Avec la nouvelle législation, les services recevront le même traitement que les intrants physiques.

Compétitivité

La suspension des PIS/Cofins pour l’achat de services liés à l’exportation de marchandises coûtera environ 1,1 milliard de reais d’ici 2023. Les coûts fiscaux, a informé le ministère de l’Économie à Brasilia, sont prévus dans le projet de loi budgétaire (PLOA) de l’année prochaine, envoyé au Congrès national le 31.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les services représentent 35,7 % de la valeur ajoutée des exportations brésiliennes de produits manufacturés.

Selon une étude conjointe du ministère des Affaires économiques et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), plusieurs membres du G20 – un groupe des 20 plus grandes économies mondiales – appliquent des exonérations fiscales similaires pour l’achat de services : Afrique du Sud, Allemagne , Arabie saoudite, Arabie saoudite, Argentine, France, Italie, Mexique, Royaume-Uni, Russie et Union européenne.

Victorine Pelletier

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