La plus haute juridiction française a reconnu mercredi dernier (4) le droit d’un chauffeur Uber d’être considéré comme un salarié de l’entreprise.
Le tribunal a confirmé une décision antérieure d’une cour d’appel selon laquelle le chauffeur d’Uber ne pouvait pas être considéré comme un entrepreneur indépendant parce qu’il ne pouvait pas avoir sa propre clientèle ni fixer ses propres prix, ce qui faisait de lui un employé de l’entreprise.
« En se connectant à la plateforme numérique Uber, une relation de subordination se crée entre le conducteur et l’entreprise », a indiqué le tribunal dans un communiqué. « Le chauffeur ne fournit donc pas de prestations en tant qu’indépendant, mais en tant que salarié. »
Cette décision pourrait nuire au modèle économique de l’entreprise dans le pays, car elle ouvrirait une brèche qui l’obligerait à payer davantage d’impôts et de prestations.
Et cela pourrait également avoir un impact sur le secteur plus large des services basés sur des applications en France, dans la mesure où d’autres applications de livraison et de taxi dépendent fortement de chauffeurs indépendants pour gérer leur entreprise sans avoir à payer toutes sortes de coûts et d’avantages aux employés.
« Cette décision ne reflète pas les raisons pour lesquelles les conducteurs choisissent d’utiliser l’application Uber », a déclaré l’entreprise après la décision du tribunal.
“Chauffeurs waarderen Uber vanwege hun onafhankelijkheid en vrijheid om onze app te gebruiken waar en wanneer ze maar willen”, voegde het bedrijf eraan toe, waarbij het opmerkte dat de beslissing van de rechtbank niet zal leiden tot een automatische herclassificatie van alle chauffeurs die de app utiliser.
« Maven du bacon indépendant. Étudiant. Fan extrême de la culture pop. Joueur amateur. Organisateur. Praticien de Twitter. »