Quoi qu’il en soit, l’éducation politique des Grecs actuels, l’éducation politique moderne – et laissons un instant de côté la démocratie des Anciens et des Alcméonides – puise pour l’essentiel des origines françaises – des Lumières à la Révolution et de la modernité Lumières grecques à ce jour.
Après tout, la France et son cœur, Paris, sont bien – et je ne plaide pas pour rien de nouveau – le grand « melting pot » des idées, le grand « tutoriel » politique où convergent les événements divers et divers qui composent l’humanité, se mêlent et, comme s’ils capturaient magnifiquement, reflètent ce que nous appelons la « sphère politique générale », internationalement ou du moins en Occident.
J’ai défrayé la chronique aujourd’hui, l’appel sinistre de la gauche désormais puissante, Jean-Luc Melanson (troisième de la première élection) à ses électeurs : « La lutte continue » (mais aussi) « Pas de vote pour Marin Le Pen ». Bien sûr, Melanson a approché Le Pen à une distance de respiration de seulement 1,20 %, ce qui, s’il le dépasse, nous ouvrirait aujourd’hui un paysage politique très différent, avec des priorités différentes (pour les Français) et des préoccupations différentes (pour les Français et nous tous qui regardons ce qui se passe dans la capitale politique de l’Europe).
Mais comme cela ne s’est pas produit, « pas une seule voix à Lepen » montre en répétition (déjàvu disent les Français, revu), quelque chose comme notre « pas la main, optimal » ˙ dans le grec le plus simple : et pas pire… Mais en deux. Parce que dans le roll call de Melanson la « main » a un nom, c’est Lepen, la « non-main » est indiscernable, encore moins l' »optimum », les choses s’y diffusent. C’est probablement la première, parmi tant d’autres, conclusion du premier tour : manuelle, évidente, non manuelle, supposée, optimale, absente, diffusion… L’échantillon est-il paneuropéen ou non ?
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