Bruno Le Maire est le nouveau ministre français de l’Economie – Zone euro

L’homme politique et diplomate français Bruno Le Maire (photo), ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes et ministre de l’Agriculture sous Nicolas Sarkozy, est le candidat au poste de ministre de l’Économie dans la direction d’Emmanuel Macron, dirigée par Édouard Philippe.

C’est l’un des 16 membres annoncés par la présidence française pour les portefeuilles ministériels mercredi 17 mai, qui comprend également Gérald Darmanin, un conservateur de 34 ans qui assumera le portefeuille de l’Action et des Comptes publics.

Décrit comme un conservateur, Le Maire est pro-européen et partisan de l’axe franco-allemand dans l’Union européenne (il parle couramment la langue germanique). En 2014, il a concouru avec l’ancien président Sarkozy pour le leadership républicain et s’est classé cinquième dans la course aux primaires présidentielles de droite, que François Fillon allait gagner.

Après que Fillon ait rompu sa promesse de démissionner si une enquête judiciaire était ouverte pour favoritisme présumé de membres de la famille avec des fonds publics pour un travail fictif, Le Maire a abandonné la campagne mais a annoncé plus tard qu’il voterait pour Fillon au premier tour de l’élection présidentielle.

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Lille, Gérald Darmanin est l’actuel maire de Tourcoing et député depuis 2012, et a été en 2014 le porte-parole de Sarkozy dans la campagne à la présidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Il a le même portefeuille que le budget, avec la sécurité sociale, les services publics et la réforme de l’État.

Décrit comme un gaulliste, il a pris ses distances avec le candidat présidentiel de droite François Fillon après sa victoire à la primaire et a refusé de le soutenir. Petit-fils de maltais et d’algériens, le site Capital affirme qu’il « n’a jamais caché ses humbles origines ». « Ma mère était femme de ménage (…) mon père avait un café. Mon deuxième prénom est Moussa », racontait-elle à Libération en 2012.

Gérard Collomb, maire de Lyon, devient numéro deux du gouvernement, en tant que ministre d’État et de l’Intérieur, l’un des portefeuilles les plus sensibles compte tenu de la question sécuritaire dans un pays qui a été la cible de plusieurs attentats terroristes ces dernières années.

Collomb est rejoint par deux autres ministres d’État : Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, et François Bayrou, qui s’est présenté pour le centre aux élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012 – deviendront le titulaire de la Justice.

La défense est laissée à une femme – Sylvie Goulard, l’une des neuf femmes présentes, dont deux sont vice-ministres – tandis que les Affaires étrangères et l’Europe sont du ressort du socialiste Jean-Yves Le Drian.

Hulot aura une sous-ministre au portefeuille des transports (Élisabeth Borne) et Le Drian aura également une sous-ministre, Marielle de Sarnez, aux affaires européennes.

Le choix du ministre de la Cohésion revient à Richard Ferrand. Proche de Macron, il a été le rédacteur de la loi sur la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui porte le nom de l’actuel président lorsqu’il était ministre de l’Economie, et était même considéré comme Premier ministre.

Les ministères des Solidarités et de la Santé, de la Culture et du Travail sont trois ministères sous la tutelle des femmes (Agnès Buzyn, Françoise Nyssen et Muriel Pénicaud).

La liste est complète avec les portefeuilles Éducation (Jean-Michel Blanquer), Enseignement supérieur (Frédérique Vidal), Agriculture et alimentation (Jacques Mézard), Outre-mer (Annick Girardin) et Sports (Laura Flessel).

(Nouvelles mises à jour à 16h27 avec plus d’informations)

Victorine Pelletier

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