Francfort, 1er mars 2022 (AFP) – Après que le Comité international olympique a fait appel lundi (28) contre l’exclusion des athlètes russes et biélorusses des événements internationaux, la pluie de sanctions, dont la perte du parrainage, s’est poursuivie mardi (1er). †
World Athletics a banni les athlètes des deux pays de toutes ses compétitions, l’organisation de la Coupe du monde de volleyball s’est retirée de Russie et ses patineurs ne pourront pas y participer « jusqu’à nouvel ordre », entre autres mauvaises nouvelles du jour.
Le géant mondial de l’équipement sportif Adidas a annoncé mardi qu’il cessait de parrainer la Fédération russe de football en raison de son invasion de l’Ukraine, a déclaré un porte-parole.
« Adidas suspend son parrainage de la Fédération russe de football avec effet immédiat », a indiqué la société, qui a réalisé 2,9% de ses ventes en 2020 dans la région de la Russie, de l’Ukraine et des pays de l’ex-Union soviétique.
Hier, l’UEFA avait déjà résilié son contrat avec le géant russe de l’énergie Gazprom, estimé à 40 millions d’euros. Ce parrainage comprenait la Ligue des champions, les compétitions internationales organisées par l’UEFA et l’Euro-2024.
Un autre coup porté au football russe a été annoncé mardi après la décision de la FIFA d’exclure l’équipe nationale de la Coupe du monde 2022 du Qatar.
Les contrats des sponsors et des entreprises d’articles de sport ont également été résiliés dans d’autres sports, comme le cyclisme.
Le fabricant de vélos LOOK a décidé aujourd’hui de mettre fin à son parrainage de l’équipe russe Gazprom-RusVelo, membre de l’UCI Pro Team, la deuxième division du cyclisme sur route masculin. Le contrat a été signé en début d’année.
Mardi également, World Athletics a annoncé que les Russes et les Biélorusses seraient bannis « avec effet immédiat » de toutes les compétitions de ce sport. La Fédération Internationale d’Athlétisme suit les conseils du Comité International Olympique (CIO). Cela signifie qu’aucun Russe n’assistera à la Coupe du monde à Belgrade, du 18 au 20 mars, ni à la Coupe du monde d’Eugene aux États-Unis en juillet.
Après un long silence, la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) a annoncé qu’elle allait confier l’organisation de sa Coupe du monde à un autre pays, prévue en août et septembre. Les appels à une réponse de la FIVB se sont multipliés après que la France et la Pologne, respectivement championnes olympique et mondiale, ont annoncé le boycott de la compétition si le lieu n’était pas modifié.
Les patineurs russes, qui ont remporté six médailles olympiques aux Jeux de Pékin, dont deux médailles d’or, ne pourront plus y participer. La décision a « un effet immédiat » et restera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre », selon l’Union internationale de patinage (ISU), qui réglemente également le patinage de vitesse et le patinage de vitesse sur piste courte.
La liste des exclusions comprend, mais sans s’y limiter, le badminton, le ski, le rugby et le hockey sur glace. Il n’y aura plus de matchs de boxe dans un pays déjà privé de son Grand Prix de Formule 1 à Sotchi et de la finale de la Ligue des champions, deux rendez-vous planétaires.
La Fédération internationale de natation (FINA), qui avait déjà annulé toutes les compétitions sur le sol russe, a suivi les recommandations du CIO de manière moins radicale : les Russes peuvent continuer à concourir individuellement, mais en aucun cas sous le drapeau russe, ou biélorusse.
Le tennis est une autre discipline dans laquelle les Russes sont une puissance mondiale. Les tournois WTA et ATP à Indian Wells, en Californie, approchent et les organisateurs n’ont pas encore pris de décision.
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