De nouvelles mesures pour protéger les enfants et les jeunes dans le sport – XXIII Gouvernement

Des règles plus strictes pour l’accueil des enfants et des jeunes hors UE et pour les clubs et salles de sport


Le gouvernement va de l’avant avec un ensemble de mesures visant à protéger les enfants et les jeunes dans le sport suite à l’approbation d’un plan présenté au Conseil national des sports.

Les propositions avancées par le gouvernement sont le fruit d’un groupe de travail formé par le secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports, João Paulo Correia, peu après les perquisitions de l’académie de football BSports, lorsqu’il a promis de prendre « des mesures de réponse immédiates ».

Une fois le débat au sein du Conseil national du sport terminé, le gouvernement procédera désormais à la mise en œuvre des propositions présentées, qui comprendront non seulement des changements dans l’accueil de la pratique sportive par les citoyens non européens, mineurs et adultes, mais également davantage d’exigences sur les écoles, les centres de formation et les clubs, et les changements dans la surveillance et la responsabilité.

Ainsi, la protection des enfants et des jeunes dans le sport devrait inclure :

1. Poursuite de la feuille de route spécifique pour une protection efficace des enfants et des jeunes dans le sport

2. Protection des citoyens non nationaux de l’Union européenne

  • Dans le cas d’installations sportives pour citoyens extra-communautaires, mineurs et adultes :
    • L’accueil de mineurs, sous visas existants, doit être signalé au ministère public par les sociétés commerciales, les sociétés et clubs sportifs ;
    • Création d’un visa d’accueil sportif provisoire, valable 3 mois maximum et qui vous oblige à :
      • Nomination de la personne responsable de l’adéquation économique (tuteur) dans le cas d’un mineur ;
      • Garantie d’hébergement, avec une description de celle-ci, y compris l’adresse ;
      • Preuve d’assurance sportive;
      • Garanties d’existence économique, à savoir alimentation;
      • Engagement de prise en charge du voyage de retour dans le pays d’origine, qui doit avoir lieu avant la date limite de visa si l’inscription fédérée n’a pas lieu ;
      • Notification au conseil municipal respectif de la commune où se déroulera l’activité sportive.
  • En cas d’inscription sportive de ressortissants hors UE, mineurs et majeurs :
    • Interdire les premières inscriptions et transferts internationaux de mineurs, sauf si le mineur et sa famille résident au Portugal ou sont venus au Portugal dans des conditions particulières ;
    • Obligation d’avis contraignant de la fédération respective et contrat de travail avec le club, l’association sportive ou une autre entité pour une période minimale de 12 mois dans le cas des adultes, qui est nécessaire tous les 3 mois pour prouver les réductions de sécurité sociale du contrat de travail respectif sous peine d’annulation de l’inscription de l’athlète et d’amende sportive du club concerné.

3. Entités de formation sportive

  • Création d’une salle de sport spécifique CAE (EFD) applicable à toutes les entités, organismes et associations privées :
    • Création d’une plateforme numérique à l’IPDJ pour l’enregistrement central des écoles de formation ;
    • Interdire l’activité d’entraînement sportif aux sociétés commerciales et sociétés sportives (sans club fondateur) qui n’ont pas le CAE-EFD.
  • Obligation pour toutes les sociétés commerciales et sociétés sportives (sans club fondateur) de communiquer l’activité de formation sportive à la mairie concernée et à l’IPDJ :
    • L’IPDJ demande un avis non contraignant à la fédération sportive concernée, qui doit déterminer les conditions minimales nécessaires et appropriées à l’exercice de l’activité dans le cadre de la protection de l’enfance et de la jeunesse dans le sport ;
    • Les conditions minimales nécessaires et appropriées pour l’exercice des activités de formation sportive devraient porter sur l’assurance sportive obligatoire, le casier judiciaire des associés et dirigeants de sociétés commerciales et d’entreprises sportives (sans club fondateur), les entraîneurs et les salariés, le vote du formateurs respectifs, l’accompagnement médico-clinique et l’organisation de la partie pédagogique.

4. Formation et prévention

  • Soutenir le CPCJ dans la promotion d’actions et la coopération avec les associations sportives, dans la préparation de projets de prévention primaire des facteurs de risque dans le cadre de la protection des enfants et des jeunes dans le sport ;
  • Introduire une composante obligatoire dans l’unité de formation sur l’éthique sportive du Programme national de formation des entraîneurs visant à protéger les enfants et les jeunes dans le sport et à reconnaître et répondre aux menaces, ainsi qu’à prévenir la manipulation des compétitions sportives ;
  • En collaboration avec l’Association nationale des municipalités portugaises, créer dans chaque municipalité la figure du représentant local pour la protection des enfants et des jeunes dans le sport.

5. Transparence et intégrité

  • Enregistrement des intérêts des dirigeants, employés et autres agents sportifs des entités départementales, régionales et nationales, sur la base d’un régime d’empêchement :
    • Toutes les entités d’utilité publique ou d’utilité publique sportive ou de financement public sont couvertes ;
    • L’enregistrement des intérêts liés aux associations de district et régionales est déposé auprès de la fédération appropriée. L’enregistrement des intérêts des associations nationales est soumis à l’IPDJ. Il appartient à ces entités de vérifier l’inscription des intérêts au régime des empêchements et autres lois applicables ;
    • L’enregistrement des intérêts doit inclure l’historique des 3 dernières années en ce qui concerne la participation directe et indirecte dans des entreprises dans le domaine du sport, des fonctions de direction, etc. ;
    • Le régime d’empêchement doit interdire les activités commerciales et économiques, directement et indirectement, liées au sport dans lequel il exerce des fonctions de direction ;
    • Obligation pour les entités de district, régionales et nationales d’adopter des codes de conduite approuvés sous serment par leurs dirigeants et employés.
  • Assurer le plein respect, déjà prévu par la loi n° 113/2009 du 24 août, de l’obligation de présenter le casier judiciaire respectif lors du recrutement d’agents sportifs (à l’exception des joueurs) directement impliqués dans les niveaux de formation ;
  • Élaborer des codes de conduite pour les clubs, les écoles ou les académies sportives qui favorisent l’éducation des enfants et des jeunes, en tenant compte des droits fondamentaux des enfants et des jeunes et conformément aux normes internationalement reconnues. Rendre le soutien social dépendant de l’activation des codes de conduite.

6. Inspection et responsabilité

  • Renforcer la divulgation de la chaîne IPDJ Whistleblower Channel pour soutenir les victimes dans les questions de protection sportive ;
  • Responsabilité sportive :
    • Sanctions sportives pour les clubs, les associations sportives et leurs administrateurs, administrateurs et gérants, ainsi que l’impossibilité pour les citoyens condamnés pour des infractions commises dans un contexte sportif d’exercer leurs fonctions administratives ;
    • Retrait du statut d’utilité publique et empêchement temporaire d’obtenir le soutien de l’État pour les entités reconnues coupables d’infractions commises dans un contexte sportif.

Godard Fabien

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