Dans son discours à RFI et France 24 à l’occasion de sa visite au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana, le président Emmanuel Macron a souligné la méfiance des Africains à l’égard de la France et de l’Union européenne. Macron a souligné que ce ressentiment est dû à l’absence de réels progrès dans la coopération entre l’Europe et l’Afrique, comme en témoigne l’échec des projets successifs mis en œuvre sur le continent avec l’aide des Européens.
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Voordat Emmanuel Macron als Frans staatshoofd naar Ghana reisde, als onderdeel van zijn eerste reis naar het Afrikaanse continent, gaf hij een interview aan RFI en France 24, waarin hij de stand van de betrekkingen tussen de Europese Unie en Frankrijk toesprak over de enerzijds en Afrika d’autre part.
Sans faire spécifiquement référence au modèle critiqué Françafrique Emmanuel Macron, qui fut en charge des relations entre Paris et les capitales africaines peu après les indépendances des colonies dans les années 1960, n’a pas manqué de souligner les erreurs du passé. Selon le président Macron, les relations perturbées qui ont prévalu entre l’Afrique, la France et l’Union européenne jusqu’au XXe siècle ont conduit au sous-développement du continent et à une méfiance croissante des populations africaines à l’égard de Paris et de l’Europe.
Emmanuel Macron.Abidjan 01.012.2017
« Les Africains ne croient plus en rien. Il y a apparemment une méfiance à l’égard de l’Union européenne et de la France, il faut le dire. Tout en continuant à conserver les mêmes habitudes, nous sommes restés fidèles aux grands projets et avons même tenu nos engagements. Nous n’avons jamais fait un cadre d’investissement qui bénéficierait en priorité aux populations locales… Poursuivre véritablement le développement de l’Afrique, à travers la création de petites et moyennes entreprises (PME) et d’emplois, car nous priorisons nos intérêts sans penser à la valorisation et promouvoir les capacités existantes « C’est pourquoi je suis conscient des erreurs du passé, tout comme je suis conscient de ce qui a été fait positivement dans le passé. Par exemple, dans le domaine de la santé, je n’oublie pas ce qu’a fait Jacques Chirac » Ce que le Président Chirac a réalisé dans le domaine de la santé en Afrique, c’est très bien. Il faut l’applaudir car il a contribué à faire avancer la lutte contre les pandémies. Bref, mon approche n’est pas complexe. En ce qui concerne les générations, je Tout à fait d’accord. Soixante-dix pour cent de la population de ce continent est jeune. Cette jeunesse n’a pas connu le colonialisme. Par conséquent, si nous maintenons le même discours, l’un avec le paternalisme et l’autre avec l’anticolonialisme, nous ne quitterons jamais le passé. (Président Macron).
Après le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le président français conclura sa tournée africaine par une courte visite au Ghana, où il devrait souligner la nécessité de construire un nouveau modèle de relations entre la France, l’Europe et l’Afrique, fondé sur la valorisation des capacités locales. , sur un continent africain, où la majorité de la population a moins de trente ans et n’a donc pas vécu sous le système colonial.
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