Les systèmes éducatifs modernes sont confrontés à des inégalités sociales, même si l’accès à l’éducation s’est élargi à tous les horizons. Cependant, celle-ci émerge sous de nouvelles formes, soulevant des inquiétudes quant aux politiques éducatives à mener pour réduire le phénomène et atténuer ses effets.
L’exemple de la France est typique, où l’effort de réduction des inégalités scolaires reposait sur la logique de l’égalité des chances pour tous et était favorisé par le système éducatif traditionnellement centralisé. Cette tentative n’a pas abouti et, dès les années 1970, le système éducatif français a fait l’objet de discussions. Il a reçu plusieurs critiques pour centralisme, rigidité, incapacité à éliminer les inégalités scolaires. Cette remise en question a conduit à l’introduction du traitement inégal des inégalités à travers les Zones Prioritaires d’Education (1982), qui correspondaient à des zones sélectionnées sur des critères principalement socio-économiques.
Ces domaines ont été renforcés avec un financement accru, un personnel enseignant spécialisé, l’intégration et l’accueil des étudiants étrangers, des cours de rattrapage, des programmes spéciaux d’intervention psychopédagogique, etc. Malgré l’intolérance initiale, la mesure a réussi à élargir son champ d’application et à devenir un enjeu important. dans la politique éducative du pays.
Indice
Données indicatives
Le fait que la proportion d’enfants entrant dans des études supérieures après 16 ans ait augmenté significativement ne signifie pas que les inégalités sociales en France à l’école et dans l’enseignement ont disparu.
A l’école primaire (6-10 ans), les enfants issus de milieux populaires sont plus exposés au décrochage scolaire, tandis que 2/3 des élèves qui restent une ou deux fois dans la même classe appartiennent à des groupes défavorisés.
Au lycée (11-14 ans), environ 40 % des enfants issus de familles actives ont des difficultés scolaires, contre un pourcentage de moins de 10 % pour les enfants issus de familles de cadres supérieurs.
Au lycée (16-18 ans), le choix de l’orientation prouve l’existence d’inégalités sociales. Les enfants des couches privilégiées optent massivement pour l’enseignement secondaire général, tandis que les enfants des couches non privilégiées choisissent la filière professionnelle ou technologique.
Au collège, l’écart se creuse, les chiffres montrant qu’un seul enfant issu d’une famille ouvrière étudie le droit ou la médecine, contre neuf ou 19 enfants de la classe supérieure dans n’importe quelle matière.
Épilogue
L’école n’a cessé d’être considérée comme un moyen de promotion sociale. En conséquence, les familles populaires tentent d’offrir à leurs enfants de meilleures conditions de vie et un avenir meilleur. Malheureusement, les inégalités dans le système éducatif existent toujours et l’élite scolaire est de plus en plus identifiée à l’élite sociale.
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