Actuellement, l’article 230, qui fait partie de la Communications Decency Act, protège les sociétés Internet contre une grande variété de poursuites.
Les processus analysés au cours de ces deux jours impliquent Twitter et Google.
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Le procès jugé ce mercredi concerne Twitter et a été déposé par des proches américains de Nawras Alassaf, un Jordanien tué dans un massacre dans une boîte de nuit d’Istanbul le 1er janvier 2017.
La famille d’Alassaf a accusé Twitter d’avoir aidé et encouragé le groupe État islamique, qui a revendiqué la responsabilité de l’attaquele tuant ainsi que 38 autres personnes en ne vérifiant pas le contenu publié sur la plateforme.
Dans l’affaire Twitter, une cour d’appel américaine à San Francisco n’a pas examiné si l’article 230 pouvait bloquer le procès de la famille.
Google et Facebook sont également accusés, mais n’ont pas officiellement rejoint la fonction de Twitter..
L’administration du président américain Joe Biden soutient Twitter dans cette affaire, affirmant que la loi antiterroriste impose la responsabilité d’avoir aidé à un acte de terrorisme et non de « fournir une assistance générale à une organisation terroriste étrangère » sans lien de causalité avec l’acte. .
Twitter a déclaré dans des documents judiciaires qu’il avait clôturé plus de 1,7 million de comptes pour violation des règles contre « la menace ou la promotion du terrorisme ».
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Affaire impliquant Google
L’autre affaire concerne un procès intenté par la famille d’une Américaine du nom de Nohemi Gonzalez, abattue lors d’une émeute à Paris en 2015, une attaque également revendiquée par l’État islamique.
un l’action blâme Google pour avoir recommandé le contenu du groupe à certains utilisateurs de YouTube.
Hier, les juges ont entendu les arguments d’un appel découlant d’un procès distinct contre YouTube intenté par la famille d’une Américaine tuée lors d’un attentat par des militants islamistes à Paris.
Les deux poursuites ont été déposées en vertu d’une loi qui permet aux Américains de récupérer des dommages liés à « un acte de terrorisme international ».
Les neuf juges chargés de l’affaire semblaient indécis sur la question de savoir s’il fallait ou non limiter une certaine forme d’immunité légale en vertu de l’article 230.
Les décisions dans les deux cas devraient être prises d’ici la fin juin.
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