Une étude publiée dans la revue scientifique « The Lancet » a présenté le premier cas d’un chien infecté par la variole du singe. L’infection a été enregistrée en France. L’hypothèse est qu’il a contracté la maladie auprès de ses propriétaires.
Selon le rapport de cas publié mercredi (10), les propriétaires de l’animal sont deux hommes. Le couple gay, qui n’est pas dans une relation monogame, a dormi ensemble avec le chien. L’animal a développé les lésions 12 jours après les propriétaires. L’animal est issu de la race des lévriers italiens et est un mâle de quatre ans. Il présentait des lésions cutanéo-muqueuses, notamment des pustules abdominales et une fine ulcération anale.
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Selon les scientifiques, le virus qui a infecté l’un des patients était génétiquement compatible à 100 % avec celui du chien. Les chercheurs rapportent que les propriétaires ont empêché le chien d’entrer en contact avec d’autres animaux ou avec des personnes depuis l’apparition de ses propres symptômes.
Dans les pays où la variole du singe est endémique, seuls les animaux sauvages (rongeurs et primates) sont des vecteurs de transmission du virus de la variole du singe.
Jusqu’alors, aucune contamination chez les animaux de compagnie n’avait jamais été signalée. Cependant, la transmission du virus a déjà été signalée aux États-Unis chez des chiens de prairie, une espèce de rongeur, et en Europe chez des primates captifs entrés en contact avec des animaux infectés importés.
Selon les chercheurs, cette découverte stimule le débat sur la nécessité d’isoler les animaux des individus testés positifs pour la maladie.
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