La France impose des amendes à Unilever et à d’autres entreprises pour utilisation de substances interdites

Selon un règlement de l’Agence nationale de surveillance de la santé (Anvisa) publié en 2020, « Au Brésil, la substance communément connue sous le nom de bisphénol A est principalement utilisée dans (…) la fabrication de biberons et de gobelets pour enfants (tétines). bouteilles consignées (20 litres) d’eau minérale, ainsi que d’autres emballages et ustensiles de cuisine ».

Toujours selon Anvisa, la substance est également présente dans « les vernis utilisés pour recouvrir les emballages alimentaires métalliques ». Par mesure de précaution, le Brésil interdit depuis janvier 2012 l’importation et la production de biberons contenant du bisphénol A.

Sanctions en France

L’Autorité de la concurrence a indiqué qu’elle avait décidé d’infliger des amendes à trois organisations professionnelles françaises de conserves (Fiac, Adepale, Ania) et au Syndicat français des fabricants de canettes (SNFBM) « parce qu’elles avaient mis en œuvre une stratégie collective visant à empêcher les fabricants de canettes de venir « . rivaliser sur la présence ou l’absence de bisphénol A dans les emballages alimentaires (conserves, etc.) ».

En outre, elle a également infligé des amendes à onze autres entreprises pour leur « participation au cartel ». Il s’agit : des conserves françaises Andros, Bonduelle, Charles et Alice, Cofigeo, Conserves France, D’Aucy, de l’américain General Mills et du britannique Unilever, ainsi que des « fournisseurs de canettes » irlandais Ardagh, de l’américain Crown et du français. Massilly. Les quatre organismes commerciaux impliqués et les onze sociétés ont été condamnées à une amende totale de 19,55 millions d’euros.

Unilever – chargé de représenter des centaines de marques dans les secteurs variés de l’hygiène, du nettoyage et de l’alimentation tels que Axe, Rexona, Dove, Seda, Omo, Lux, Surf, Becel, Hellmann’s, Knorr, Lipton, Magnum, Maizena et d’autres au Brésil sur son propre site Internet, – il a été condamné à une amende de 1,3 million d’euros par les seules autorités françaises.

Victorine Pelletier

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