La mère d’un élève maltraité par un enseignant à Franca, SP, demande justice : « Que cela n’arrive à personne d’autre » | Ribeirao Preto et Franca

Un entraîneur de basket-ball de Franca, SP, est soupçonné d’abus sexuels sur des enfants

« Nous voulons juste que justice soit rendue, qu’il paie pour ce qu’il a fait, parce que nous ne voulons plus que cela arrive à d’autres enfants », déclare la femme, qui préfère ne pas être identifiée.

Mercredi (7), trois mères se sont rendues à la police pour poursuivre l’entraîneur. Selon son avocat, Rui Engracia Garcia, Herker n’a pas encore été entendu par la police et ne s’exprimera pas avant la fin de l’enquête.

« C’est odieux pour nous d’avoir peur, étant donné que nous n’avons rien fait, nos enfants ne sont coupables de rien et il est en ville », lance la femme.

Hector Herker, basketteur soupçonné d’abus sexuels à Franca, SP — Photo : Reproduction/EPTV

Jusqu’au début de cette année, Herker était professeur de basket-ball à l’école, située à Franca. Les parents craignent que leurs enfants ne soient pas les seules victimes d’abus sexuels.

« Il y a déjà plusieurs victimes, et nous pensons qu’il y en a plus. Nous ne voulons pas qu’une mère, un père ou un enfant vive ce que nous vivons », explique la mère.

Photos en échange d’une place dans l’équipe

Selon les parents des enfants, Herker a demandé des photos intimes pour les étudiants, des garçons âgés de 12 ans et plus, en échange d’argent et d’avantages dans l’équipe.

Jusqu’à vendredi (9), dix enfants et 15 adultes, parents de mineurs, ont été interrogés par la police.

Les familles font l’objet d’un suivi psychologique au commissariat de la défense des femmes (DDM) de Franca, où l’affaire fait l’objet d’une enquête.

La police civile dit qu’elle ne se manifestera qu’après le verdict du ministère public. Un juge du Tribunal de la jeunesse et de la jeunesse suit également le dossier.

La police enquête sur un professeur de basket-ball soupçonné d’abus sexuels à Franca, SP – Photo : Reproduction/EPTV

L’enseignant a demandé aux élèves de supprimer le message

Les soupçons d’abus sexuels ont commencé lorsque la mère de l’une des victimes a surpris un échange de textos entre son fils, âgé de 12 ans, et l’entraîneur. Dans la conversation, l’enseignant a demandé au garçon de supprimer les messages demandant des photos intimes.

Lors de l’interrogatoire de son fils, le garçon a confirmé que l’entraîneur avait demandé une photo de son pénis et qu’il l’avait déjà envoyée pour 100 R$ à d’autres occasions.

L’enfant a également déclaré qu’un ami avait déjà envoyé des photos en échange d’une basket. Selon la plaignante, si les victimes n’ont pas envoyé les photos, l’enseignant les a empêchées de les diffuser.

La mère a créé un groupe sur une application de messagerie pour recueillir les plaintes. D’autres parents d’adolescents rapportent également que l’enseignant avait trop de contacts physiques avec les garçons. Lors d’une balade, le mécanicien aurait mis la main sur les parties intimes de l’un des jeunes.

L’avocat Christian Barini représente trois mères qui ont poursuivi Herker pour abus sexuels. Selon lui, le téléphone portable et l’ordinateur portable du suspect ont été confisqués par la police, qui a trouvé des traces d’abus dans les appareils.

« Il y a des photos et des conversations entre lui et les enfants. Les photos sont d’eux nus qu’il a demandés en échange d’argent ou d’un avantage pour jouer dans l’équipe.

L’enquête est en cours et la police civile écoute des témoins, dont des mères et des adolescents. L’avocat estime également que les conséquences pourraient entraîner davantage de victimes.

« Il y a des indications qu’il y a peut-être eu plus de cas au cours des périodes précédentes. Il se pourrait donc que beaucoup plus de personnes se présentent qu’auparavant », explique Barini.

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Julienne Rose

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