La Norvège a promis ce mercredi (22/03) son soutien aux initiatives du Brésil visant à attirer d’autres pays donateurs vers le Fonds amazonien, mis en place par le pays nordique pour lutter contre la déforestation et encourager le développement durable.

Lancé en 2009, le fonds a été suspendu en 2019 par l’ancien président Jair Bolsonaro, qui a supprimé son conseil d’administration et ses plans d’action, pour avoir défendu l’exploitation des ressources naturelles de la forêt amazonienne.

Le fonds a été réactivé par le gouvernement du président Luiz Inácio Lula da Silva le premier jour de son troisième mandat en janvier.

« Nous aimons beaucoup le modèle développé lors de la dernière présidence de Lula et nous voulons continuer à travailler étroitement dans cette voie », a déclaré le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, Espen Barth Eide, aux journalistes après une rencontre avec le ministre de l’Environnement et du Changement climatique. Marine Silva.

« Nous essayons de mobiliser d’autres donateurs car nous pensons que c’est un modèle très réussi », a ajouté Eide.

Le Fonds Amazon a été créé grâce à un don initial de 1 milliard de dollars américains de la Norvège. L’Allemagne a contribué 300 millions de dollars.

Marina a déclaré que les ressources du fonds, qui s’élèvent actuellement à 500 millions de dollars, ont été utilisées pour des actions prioritaires dans la région amazonienne, notamment l’expulsion des mineurs illégaux des réserves indigènes et le rétablissement de l’application des mesures de protection de l’environnement, qui avaient été assouplies par le gouvernement Bolsonaro.

La France et l’Espagne ont exprimé leur intérêt à contribuer au fonds géré par le Brésil, le Royaume-Uni étudie la possibilité de contribuer et les États-Unis ont également indiqué leur intention de le faire.

Le ministre norvégien s’est rendu en Colombie avant d’arriver à Brasilia et se rendra jeudi au Pará, où il rencontrera les autorités locales, a indiqué l’ambassade de Norvège.