Le lancement a été reporté à vendredi prochain en raison des conditions météorologiques en Guyane française.
Ricardo Conde, président de l’agence spatiale portugaise, observe tout cela.
La mission de l’Agence spatiale européenne a coûté environ 1600 millions d’euros et bénéficie du soutien de la NASA, du japonais Jaxa et de l’israélien ISA.
La participation portugaise s’est traduite par des contrats de 5400 millions d’euros pour les entreprises impliquées qui ont mis de la technologie dans cette sonde qui passe par des systèmes de protection thermique, mécaniques et d’antennes ou de moniteur de rayonnement.
Patrícia Gonçalves, chercheuse portugaise, est en charge du projet RADEM, un instrument qui permet de mesurer l’environnement radiatif auquel le satellite sera exposé durant son voyage.
Le but est d’atteindre Jupiter, en vue de trois des lunes de ce géant du système solaire : Europe, Ganymède et Callisto.
Il devrait y rester trois ans et demi puis passer à l’ultime étape, c’est-à-dire entrer dans l’orbite de la plus grande lune, Ganymède, ce qui devrait arriver en décembre 2034.
Si tout se passe bien, ce sera la première fois qu’un satellite artificiel sera en orbite autour de la lune d’une autre planète.
Les premières données scientifiques devraient arriver sur Terre en 2032. La mission devrait se terminer en septembre 2035.
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