Le dilemme des bureaux de vote

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Le domaine des sondages d’opinion présente un certain nombre de caractéristiques communes avec le domaine des médias. Ce sont des secteurs qui ont été durement touchés pendant la crise économique et qui évoluent professionnellement dans le champ politique du pays. Ils doivent être impartiaux et politiquement aussi neutres que possible.

Cela devrait être une règle inviolable, en particulier pour les sociétés de sondage, car leurs sondages affectent les partis ainsi que l’opinion publique. Bien que leur rôle ait été dévalorisé en Grèce et à l’étranger ces dernières années, ils sont un facteur clé dans la collecte et l’analyse de données qui ont un impact direct sur la vie politique et la société.

L’image qu’ils présentent aujourd’hui n’est pas la meilleure possible. Plutôt que d’être des outils scientifiques pour enregistrer la réalité, ils apparaissent souvent comme des moyens de propagande et de manipulation de l’opinion publique.

Bien que cela les ait frappés de manière inimaginable aux yeux du monde, il n’y a aucun mouvement de leur part pour suggérer un intérêt substantiel pour les changements qui aideront à obtenir des résultats scientifiques et solides.

Au contraire, certains d’entre eux créent encore plus d’ombres à leurs véritables rôles lorsqu’ils sont acceptés à plusieurs reprises directement par le gouvernement, créant ainsi une relation de dépendance financière avec le système qu’ils sont tenus d’observer et d’enregistrer scientifiquement.

Des exemples typiques sont la France, avec la condamnation des conseillers de Sarkozy et d’entreprises similaires pour avoir «fabriqué» des sondages, mais aussi l’Autriche récemment, qui a conduit à la démission du chancelier Kurtz.

Comme les médias, les bureaux de vote jouent un rôle clé dans la démocratie tout en protégeant la démocratie elle-même.

Pour y parvenir, ils doivent agir sur la base d’une éthique et d’une transparence absolue et non sur la base de préférences politiques personnelles et d’avantages économiques. De toute évidence, ce sont des entreprises qui, d’une manière ou d’une autre, doivent survivre. Qu’ils le cherchent sans devenir les pions des humeurs de quelqu’un qui veut les contrôler parce qu’il a de l’argent. C’est une question de démocratie.

Godard Fabien

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