Le village aspire à la paix après la tragédie. Les autorités « compactent » en quelque sorte et contribuent à protéger la famille du petit Émile, en maintenant l’accès au sommet de la montagne fermé jusqu’à lundi soir.

Une fois les recherches au sol du garçon terminées, les différentes hypothèses subsistaient sur ce qui aurait pu se passer : accident, enlèvement, mais aussi agression par un animal.Cette nouvelle phase de l’enquête, annoncée par le ministère français de la Justice, prendra plus de temps que les recherches menées par les autorités sur le terrain.

Dans cette phase, toutes les données que les chercheurs ont recueillies au cours des derniers jours seront analysées en masse. Les autorités porteront une attention particulière aux relevés téléphoniques, qui devront être rapprochés des déplacements des habitants.

Pour les détectives, l’objectif est clair : ne laisser aucun indice derrière eux. Pour cette raison, ils analysent également les plus de 1 500 messages laissés sur la hotline pour la disparition d’Emile.

« PARENTS DISCRETS »
On sait peu ou rien des jeunes parents du garçon. Marie et Colomban Vedovini Soleil sont décrits par les voisins comme « paisibles et discrets ». Les habitants de la région ne les connaissent que de vue, car ils s’y rendent pour remettre l’enfant aux soins des grands-parents. La police fera attention au passé du couple.

Communauté catholique
La famille d’Émile joue un rôle actif dans la communauté catholique. Un concert est organisé chaque année dans l’église et les grands-parents participent activement aux activités.

CAMPAGNE
Des campagnes de financement ont vu le jour après la disparition d’Émile. La famille n’est pas impliquée dans l’initiative et le procureur de la République met en garde contre d’éventuels risques de fraude, selon le procureur Rémy Avon.