Le Premier ministre français a présenté sa démission, Macron ne l’a pas acceptée

La demande de démission intervient à un moment où : Emmanuel Macron s’apprête à entamer une ronde de pourparlers avec plusieurs parties pour parvenir à une solution administrative.

le président français recevra des représentants des différentes forces politiques à l’Élysée entre aujourd’hui et mercredi pour « construire des solutions au service des Français »faute d’alternative pour remplacer la majorité relative d’Emmanuel Macron.


Face au danger d’instabilité et d’ingouvernabilité après les élections législatives, le chef de l’Etat français cherche un accord avec les représentants des forces politiques qui formeront les différents groupes parlementaires du nouveau parlement.


« En tant que garant des institutions, le président de la République est déterminé à agir dans l’intérêt des Français et des Françaises », a souligné l’équipe d’Emmanuel Macron.




Un gouvernement fragile

Avec le remplacement garanti du ministre de la Santé et du ministre de la Transition écologique, qui n’ont pas été réélus dimanche, Le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne entame la législature dans une position de grande vulnérabilité



Cependant, après que la démission a été refusée par Macron, le Premier ministre rencontrera l’ensemble du gouvernement mardi prochain à la résidence officielle de Matignon en début d’après-midi.


Une motion de censure se profile déjà à l’horizon pour ce gouvernement, qui sera déposée par la coalition Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) début juillet. L’alliance, qui unit França Insubmissa, le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts, était la deuxième force politique la plus votée, garantissant l’élection de 131 députés.


Emmanuel Macron débutera les meetings ce mardi alors qu’il représente le représentant de la . reçoit Les RépublicainsChristian Jacob. Une coalition avec le centre droit – la quatrième puissance politique la plus votée, garantissant l’élection de 61 députés – suffirait à former une majorité gouvernementale.

Au lendemain de l’élection, le parti représentant traditionnellement la droite française a exclu la possibilité d’une alliance gouvernementale, mais a plutôt refusé de s’associer à la coalition des forces représentée par Jean-Luc Mélenchon pour faire passer la motion de censure.

« Nous serons toujours disponibles pour trouver un accord et surtout pour convaincre les modérés qui siègent avec nous dans ce Parlement », a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.

« Puisqu’il n’y a pas de majorité alternative, la question se pose de savoir comment nous pouvons opérer les transformations nécessaires pour notre pays. C’est le but des rencontres avec les forces politiques : mener le dialogue et la négociation dans l’intérêt de la nation et construire des solutions qui servent les Français. l’équipe du président français a fait référence à l’Agence France Presse au sujet des réunions.


Première majorité relative depuis Mitterrand


En l’absence d’accord de gouvernance entre les différentes parties, l’exécutif est obligé de négocier Dossier La Dossier pour faire adopter une loi.



Sans majorités absolues, l’Assemblée nationale est de nouveau au centre des échecs politiques en France. La Vème République, qui à partir de 1958 a d’emblée fait prévaloir le pouvoir présidentiel, précisément pour éviter l’instabilité du régime parlementaire précédent.



C’est la première fois depuis François Mitterrand qu’un président français est confronté à un scénario de majorité relative au parlement. A l’époque, Mitterrand avait affaire à trois directeurs différents de trois Premiers ministres différents entre 1988 et 1993.


A noter également qu’il s’agit d’un scénario inédit au XXIe siècle et le premier à se produire depuis l’inversion du calendrier électoral français en 2001, avec l’élection présidentielle avant l’élection présidentielle.


Au cours de ces journées, le président français recevra également des représentants du Parti socialiste (qui a participé à ces élections au sein de la coalition Nupes) et du Assemblée nationale. Selon l’Agence France Presse, Marine Le Pen fera partie de la délégation reçue à l’Élysée au nom de la troisième puissance politique la plus votée.


Du côté du Nupes, le chef du Parti socialiste Olivier Faure et le Parti communiste français Fabien Roussel seront reçus par Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas rencontrer le chef de l’Etat français, selon l’AFP


Lundi, le chef de file de la France insoumise a mis au défi la première ministre Elisabeth Borne de se soumettre à un vote de confiance à la nouvelle Assemblée nationale. « Je serais battu », a-t-il conclu.


Cependant, Mélenchon rencontre des difficultés au sein du groupe très polyvalent qu’il représentait. Au lendemain de l’élection, le leader de la gauche radicale a proposé aux différents éléments du Nupes de créer une faction parlementaire unique à l’Assemblée nationale, contrairement à ce que les socialistes, communistes et verts avaient prévu au moment de l’élection. leur candidature. L’hypothèse a été rejetée par les partenaires électoraux.





avec bureaux

Philbert Favager

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