OU ALORSaucun des grandes étoiles du cyclisme vivent des temps très compliqués. Le double champion du monde et vainqueur d’étapes de la Tour de France, Vuelta a España et ‘Monuments’, Julian Alaphilippe est dans l’incertitude totale. Evoquant son état de santé et le manque d’options de son équipe, le Quick Step, pour le remplacer.
Ce n’était pas un bon début d’année 2022 pour Alaphilippe. Loin de son « coup de poing » habituel et avec pour seule bonne nouvelle le Tour du Pays Basque, dans lequel il a enfin levé les bras cette année. Tout s’est mal passé à Liège, où une terrible chute l’a non seulement laissé en « cale sèche », mais cela aurait pu être bien pire, comme l’ont dit des témoins, comme le Français Romain Bardet.
Le résultat a été deux côtes cassées, une omoplate cassée et un hémopneumothorax. Le pronostic de récupération est incertain et place ‘Loulou’ lui-même et son équipe dans une situation compliquée. La bonne nouvelle serait qu’il est revenu en mai, mais évidemment c’est compliqué. Plus qu’un mois et peu avant le grand objectif, le Tour de France. Et avec très peu de courses pour le préparer, le Championnat National et le Dauphiné.
La reprise est une incertitude et il est ajouté qu’ils ne confirment ni n’infirment rien, même du Quick Step lui-même. « Nous n’avons pas de plan B », déclare Patrick Lefevere dans sa chronique hebdomadaire du Nieuwsblad. « On vit sa situation contre la montre, on marche avec lui ou pas, tout change économiquement et commercialement », a-t-il ajouté.
Ils ne savent donc pas de l’équipe elle-même quand Alaphilippe pourra revenir et dans quel état. Les « limbes » se manifestent également avec le rejet Remco Evenepoel à participer au Tour, empêchant un possible changement de rêve pour le propriétaire de l’« arc-en-ciel ». Le Tour n’a peut-être aucun de ses grands symboles récents.
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