Les opposants à la nouvelle loi sur les retraites en France maintiennent la pression avec des manifestations

SCe sera un ultime effort des opposants à la nouvelle loi pour empêcher ce changement, dont l’entrée en vigueur est prévue en septembre, après que 800 000 personnes ont participé aux manifestations de la fête du Travail le lundi 1er mai – selon les autorités françaises – ou 2,3 millions de personnes, selon l’estimation des organisateurs.

Après que le président de la République français, Emmanuel Macron, a affiché sa détermination concernant l’application de la nouvelle version controversée de la loi sur les retraites, le Conseil constitutionnel se prononcera mercredi sur une demande de l’opposition de gauche d’organiser un référendum à ce sujet. . dans le but d’obtenir son annulation.

L’instance française de contrôle de la constitutionnalité, qui a déjà rejeté une proposition de référendum similaire au 14 avril, y compris par des députés de gauche, annoncera sa décision sur la nouvelle formulation de la demande de convocation d’un plébiscite mercredi en fin d’après-midi. , qui cherchait à surmonter les obstacles rencontrés lors de la première tentative, ajoutant qu’un changement dans le système de retraite du pays était nécessaire.

Si le Conseil constitutionnel conclut que les conditions légales pour organiser un référendum sur la question sont réunies, ses partisans auront neuf mois pour recueillir les signatures d’au moins 4,8 millions – soit 10 % – des électeurs français.

Le gouvernement Macron, dirigé par la Première ministre Élisabeth Borne, pourra alors choisir entre envoyer le texte de l’opposition au parlement pour débat et vote final, ou attendre six mois pour soumettre la mesure à un plébiscite. La proposition ne fera l’objet d’un référendum national que si elle n’est pas débattue par le parlement français.

Indépendamment de ce que décidera mercredi le Conseil constitutionnel, sa décision ne suspendra pas la loi approuvée par l’exécutif sans la soumettre au vote du parlement, où il ne dispose pas de la majorité, en utilisant un mécanisme prévu par la Constitution qui permet aux faire. Il.

Dans une allocution télévisée en avril, le chef de l’Etat français a précisé qu’il entendait passer à d’autres dossiers, ayant déjà voté sa loi sur les retraites.

Macron a déclaré avoir entendu le soulèvement populaire, mais a insisté sur la nécessité de la nouvelle loi pour maintenir le fonctionnement du système de sécurité sociale dans une société de plus en plus vieillissante.

Il a également annoncé le début de négociations en mai sur des « questions clés » telles que l’amélioration des salaires, la progression de carrière et les conditions de travail, y compris pour les travailleurs âgés, dans l’espoir que cela convainc certains syndicats de renouer le dialogue.

La semaine dernière, le gouvernement Macron a présenté son plan pour les mois à venir, visant à obtenir davantage de soutien pour les futures lois. Le Parlement discutera d’un important projet de loi militaire à la fin de ce mois.

Les délégués analyseront ensuite une proposition gouvernementale sur la participation aux bénéfices dans les entreprises de plus de 11 salariés – la proposition vise à transformer en loi un accord entre syndicats et patronat signé en février.

Les syndicats affirment que le relèvement de l’âge de la retraite prive les travailleurs de droits durement acquis, et la date qu’ils ont choisie pour le lendemain de la manifestation nationale, le 6 juin, est deux jours avant que la chambre basse du Parlement français débatte d’une proposition législative visant à rendre l’âge de 62 ans comme âge minimum de départ à la retraite sans pénalités.

Un groupe de députés de l’opposition défend la proposition, qui diffère de celle soumise au Conseil constitutionnel, espérant qu’une majorité de députés de gauche et de droite votera pour après que la coalition centriste de Macron ait perdu sa majorité au parlement. l’année dernière.

Cependant, rien ne garantit que cela se produira, car certains députés conservateurs de l’opposition sont en faveur d’un relèvement de l’âge de la retraite.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, les syndicats ont déclaré qu’ils travailleront ensemble pour élaborer des propositions communes sur les principales préoccupations des travailleurs concernant « les salaires, les conditions de travail, la santé au travail, la social-démocratie, l’égalité des sexes et l’environnement ».

« Il y a une profonde méfiance et le dialogue ne peut reprendre que si le gouvernement montre son intention d’examiner enfin les propositions des syndicats », ont-ils écrit.

Les opposants français à la nouvelle loi sur les retraites devraient également organiser davantage de manifestations à coups de pot près des lieux de visite de Macron et des membres de son gouvernement.

« On ne tournera pas la page tant que la loi sur les retraites ne sera pas abrogée », a souligné lundi la dirigeante de la fédération syndicale de gauche Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet.

Lire aussi : Au moins 540 personnes arrêtées en France lors des manifestations du 1er mai

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Philbert Favager

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