La nouvelle situation en France intervient au moment où les protestations ont dépassé les frontières de la deuxième économie de l’Union européenne et se sont étendues à d’autres pays comme l’Italie, le Portugal et la Grèce, en prévision de l’arrivée des agriculteurs espagnols dans la « venue pour adoucir » « .
Les mêmes revendications trouvent écho dans la plupart des pays, même s’ils sont confrontés à des situations différentes : politiques européennes trop complexes, revenus trop faibles, inflation, concurrence étrangère, accumulation de normes…
A Bruxelles, des milliers de manifestants, accompagnés d' »un millier de tracteurs et de machines agricoles », sont descendus jeudi dans plusieurs rues de la capitale belge, suscitant des tensions, à l’occasion d’un sommet des dirigeants des 27 pays de l’UE sur l’Ukraine, a indiqué la police. dit depuis la Belgique.
La Commission européenne, chargée de définir les politiques agricoles et commerciales du bloc, est également sous pression. La propriétaire, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi qu’elle s’efforcerait de « réduire la charge administrative » pour les agriculteurs.
L’exécutif du bloc avait déjà annoncé un mécanisme visant à limiter les importations en provenance d’Ukraine, notamment de volaille, et à lever d’ici 2024 l’obligation de laisser en jachère 4 % des terres arables, comme le prévoit la nouvelle Politique agricole commune (PAC).
Mais il n’a pas réussi à convaincre le secteur. « La suppression des jachères est une miette. Cela ne résout pas le problème. Nous voulons des revenus (…). Nous voulons vivre de notre travail! », a déclaré à l’AFP Pierre Sansdrap, un éleveur belge, devant une longue rangée. de machines agricoles dans les rues de Bruxelles.
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