Manifestation paysanne en France : comprendre les revendications | Politique

Les syndicats ruraux en France ouvrent la voie manifestations dans le pays avec barrages routiers et grandes avenues du sud jusqu’à la capitale Parisont déclaré lundi (29/01) qu’ils adresseraient dans les prochains jours une quarantaine de « revendications » d’agriculteurs aux autorités françaises.

D’un autre côté, le gouvernement continue aujourd’hui de réagir aux manifestants. Parallèlement, le plus grand syndicat de France, la Fédération nationale des syndicats d’agriculteurs (Fnsea), a déclaré qu’il intensifierait les manifestations à travers le pays afin que le « message » soit efficace.

Les actes ont déjà encerclé les entrées et sorties de la capitale, affectant la circulation de ceux qui tentent d’entrer en France par l’Espagne. La Fédération, la plus ancienne du secteur agricole du pays, a publié un document avec les trois affirmations les plus importantes. Vérification :

1 – Dignité pour les agriculteurs

Selon la note officielle de la Fnsea : Les agriculteurs français se sentent « déçus » en raison du manque de clarté de la politique gouvernementale dans le secteur, notamment en raison de ce qu’ils qualifient d' »incohérences réglementaires ». L’entité met en garde contre le projet écologique visant à augmenter la production de biomasse dans le pays, ce qui ne serait pas possible avec une réduction des subventions au secteur.

2 – Rémunération

La Fédération met en garde contre le l’absence d’un plan de rémunération équitable destiné à la filière agricole. Pour cela, les agriculteurs exigent le respect des lois « EgAlim », la législation relative aux relations commerciales définies pour les secteurs agricole et alimentaire en France, établie en 2018.

Les manifestants exigent le respect de ces mesures et se plaignent de la forte inflation que le pays a connue, ce qui affecte le prix des denrées alimentaires. « Il est urgent de faire respecter la loi. C’est une condition sine qua non pour répondre au défi démographique de l’agriculture. En plus de respecter EgAlim, il est attendu qu’une rémunération équitable soit garantie [aos agricultores] » dit le document.

3 – La souveraineté alimentaire française

La Fédération réclame une révision des exigences que doivent respecter les agriculteurs en matière d’adaptation environnementale. L’Union juge rigoureuse la mesure proposée par le gouvernement de disposer d’une sorte de réserve légale de 4% des terres agricoles en faveur de la biodiversité.

La mesure que le gouvernement Macron veut présenter au Parlement européen plus tard cette année a obligé les producteurs à cesser de planter ce pourcentage sur leurs propriétés rurales, ce qui a déplu à la chaîne et l’a forcée à revendiquer la souveraineté alimentaire du pays.

« Il est urgent de donner un répit aux agriculteurs pour qu’ils puissent mettre en œuvre leur projet. Un modèle agricole, c’est long (…) Il en va de la réussite de l’agriculture française et des transitions qu’elle doit opérer », rappelle le document.

Comme actions immédiates, Les agriculteurs demandent un soutien fiscal pour « compenser » les problèmes phytosanitaires, comme la grippe aviaire, et les problèmes climatiques, comme les inondations et le froid extrême, en exonérant d’impôts les aides aux producteurs.. Par ailleurs, la Fédération mentionne dans le document l’urgence d’un plan de gestion de l’eau pour stocker l’eau pour faire face aux périodes de sécheresse.

un La Fédération réclame une aide d’urgence pour les secteurs qui souffrent le plus de ces problèmes, comme la viticulture et la production alimentaire biologique. Une autre demande est le refus de la France des accords de libre-échange pour favoriser la commercialisation des produits locaux.

Il convient de rappeler que la France n’est pas le seul pays à se mobiliser pour cette cause. La vague de protestation des agriculteurs atteint l’ensemble de l’Union européenne. La semaine dernière, plus de 8 000 agriculteurs ont bloqué l’accès à la Porte de Brandebourg, l’une des principales attractions touristiques de Berlin, la capitale allemande, avec des tracteurs, des camions et des voitures.

Réponse du gouvernement français

Vendredi dernier (26/01), le Premier ministre français, Gabriel Attal, a annoncé l’augmentation de la taxe sur les véhicules agricoles fonctionnant au diesel GNR. Le crédit d’impôt auquel ont droit les agriculteurs s’applique au moment de l’achat et non de manière rétroactive.

Volgens de demonstranten komt het besluit echter te laat, omdat de sector een ‘begrotingskloof’ ervaart, zoals gesuggereerd in het Fnsea-document, naast het ‘aan de kaak stellen’ van de hoge vergoedingen die ze moeten betalen om professioneel in de landbouw te kunnen travailler. secteur.

Le prix du litre de GNR fin 2023 était de 1,22 euro, soit une valeur deux fois plus élevée qu’en 2022, précise l’association. Le coût élevé des énergies fossiles pourrait conduire les agriculteurs à quitter le secteur et à continuer de demander le soutien de l’État.

Depuis le 1er janvier, les subventions aux agriculteurs ont été réduites, ce qui coûte à l’État 1,3 million d’euros par an, rapporte l’entité.

Aujourd’hui, le président français Emmanuel Macron rencontre les ministres pour discuter de ce qui se passera dans les prochains jours.

Godard Fabien

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