Lors de la reconstruction de la tour de l’horloge Notre-Dame à Paris le mois dernier, les ouvriers ont été confrontés à une énorme surprise.
Ils en ont trouvé un sarcophage bien conservé enterré à plus d’un mètre sous terre, parmi les tuyaux en briques rouges du système de chauffage du XIXe siècle.
La trouvaille rare suscite un énorme intérêt scientifique pour les archéologues, les historiens, les sociologues, les théologiens et tout citoyen ordinaire en France.
Et la pensée que si l’incendie de 2019 n’avait pas éclaté, il n’aurait peut-être jamais été révélé ne fait que renforcer l’intérêt et la peur de révéler l’identité des morts.
Qui était le défunt, à quelle classe sociale appartenait-il, pourquoi ces coutumes funéraires étaient-elles observées, que signifie placer son sarcophage sous la cathédrale Notre Dame de Paris ?
Des réponses à toutes ces questions et bien d’autres qui préoccupent les scientifiques devraient être données avec l’ouverture du sarcophage.
On pense que la découverte est beaucoup plus ancienne – probablement du 14ème siècle. Les scientifiques ont déjà « jeté un coup d’œil » à l’intérieur du sarcophage à l’aide d’une caméra endoscopique, révélant le sommet d’un squelette, un coussin de feuilles, de poussière et encore d’objets inconnus.
Un mystérieux sarcophage en plomb découvert dans les entrailles de la cathédrale Notre-Dame de Paris après sa destruction par un incendie sera bientôt ouvert et ses secrets révélés, selon des archéologues français https://t.co/n4eNAUHVVf pic.twitter.com/U7beEPpSmp
— Agence de presse AFP (@AFP) 14 avril 2022
Le sarcophage a été retiré de la cathédrale mardi, ont indiqué des représentants de l’INRAP lors d’une conférence de presse.
Il est actuellement stocké dans un lieu sécurisé et sera envoyé « très prochainement » à l’Institut de médecine légale de Toulouse.
« Les chercheurs médicaux et les scientifiques ouvriront ensuite le sarcophage et étudieront le contenu pour déterminer le sexe du squelette et l’état de santé antérieur », a déclaré l’archéologue en chef Christophe Bennier, ajoutant que la technologie de datation pourrait être utilisée.
Bennier a noté qu’il a été trouvé sous un monticule de terre qui supportait du bois du XIVe siècle, affirmant que « s’il s’avère être un sarcophage médiéval, nous avons affaire à une pratique funéraire extrêmement rare ».
Les chercheurs espèrent également établir l’ordre social du défunt. Compte tenu du lieu et du mode d’inhumation, il appartenait probablement à l’élite de son temps.
Soyez le premier à entendre parler de ce qui se passe en Grèce et dans le monde en ce moment sur thetoc.gr
« Maven du bacon indépendant. Étudiant. Fan extrême de la culture pop. Joueur amateur. Organisateur. Praticien de Twitter. »