Pedrógão Grande: L’avocat attribue l’échec du commandement national à lutter contre les incendies

L’avocat du commandant des pompiers volontaires de Pedrógão Grande a attribué ce mardi au commandement national de la défense civile que les incendies dans cette municipalité n’avaient pas été combattus en juin 2017 et a accusé ce commandement de n’avoir rien fait pour soutenir Augusto Arnaut.

« J’aurais dû avoir le soutien du VCOC dès mon plus jeune âge [veículo de comando e operações] et deux opérateurs respectifs ? ouais. (…) Il aurait dû être opérationnel dès son plus jeune âge avec compétence technique et une formation adéquate pour appuyer la décision recommandée par cet incendie ? Oui », a déclaré Filomena Girão, devant le tribunal de Leiria, arguant que le commandant n’était pas responsable de ces manquements qui auraient dû être corrigés par le commandement national.

Filomena Girão a affirmé dans le procès avoir déterminer une éventuelle responsabilité pénale dans les incendies de Pedrógão Grande, dans lequel le commandant des pompiers volontaires de Pedrógão Grande est jugé pour 63 crimes de meurtre et 44 pour atteinte à l’intégrité physique, dont 12 graves, tous pour négligence.

Le ministère public (MP) attribue Augusto Arnaut, tandis que commandant des opérations de secours, responsabilités pour retard dans le montage du poste de commandement opérationnel, pour ne pas avoir autonomisé le tir de la Regada, pour ne pas avoir sollicité à temps l’AROME (prévision météo spécifique pour un lieu) ou de ne pas avoir demandé plus de ressources.

Le représentant s’est ensuite adressé au allégations dans le témoignage, qu’il a qualifiées d ‘ »indicibles », du témoin Luís Belo Costa, ancien assistant national des opérations à l’Autorité nationale de protection civile qui était commandant adjoint du Commandement national lorsque les incendies se sont déclarés le 17 juin 2017.

Selon Filomena Girão, à la fois le témoin et la structure du commandement national, n’a rien fait pour aider.

Et il a demandé : « Quelles conséquences le député a-t-il tirées de cette incompétence connue depuis l’enquête ? ».

« Aucun, » répondit-il, montrant que le commandement national  » connaissait la gravité de l’incendie  » avant qu’Augusto Arnaut ne prenne le commandement opérationnel, « mais cela n’a aidé que peu ou rien dans leur lutte ».

A propos de ce témoin, dont il a abondamment cité la déposition, l’avocat a comparé son rôle à celui d’un vendeur, mais a tout de même le sentiment qu’« il a fait moins que ce qu’un vendeur aurait fait‘ créé, c’est-à-dire « envoyer les ressources là où elles étaient nécessaires », y compris celles provenant des airs.

« Donc, à proprement parler, avec ce manque de soutien, Pedrógão n’a jamais eu de chance et le commandant Arnaut n’aurait pas pu faire plus que ce qu’il a fait », a-t-il déclaré, notant qu’il « manquait presque tout » pour la bataille qu’Augusto Arnaut ne pouvait pas mener. plus.

Depuis le député oublié plusieurs aspects des allégations, tels que le caractère exceptionnel et imprévisible des incendies, Filomena Girão a affirmé que le tragique pour la foi en la justice que celui qui « a fait table rase des preuves » qui « l’a artificiellement logé, lui donnant suffisamment d’apparence pour exiger la condamnation » du commandant.

L’avocat a rappelé les déclarations faites par le Premier ministre, António Costa, en 2017, lorsqu’il a affirmé qu’« après cette année, plus rien ne peut rester comme avant », l’accusant d’avoir failli dans sa détermination.

« La réforme tant promise du système forestier et de la protection civile n’était rien de plus qu’un simple maquillage, quelques changements de noms, les chaises musicales habituelles et rien d’autre », a-t-il noté, mentionnant également, par exemple, que la gestion forestière est encore à venir. , et la rareté des ressources pour lutter contre les incendies continuera d’exister.

« IL EST TEMPS DE RETOURNER LA CÔTE DANS VOS PROPRES MOTS »

Pour le défenseur il est « temps de redonner à António Costa ses propres mots », soulignant que pour éviter que la tragédie de 2017 ne se reproduise, il faut passer des mots aux actes.

Enfin, Filomena Girão s’est déplacée pour commémorer les « cinq années très difficiles » – qui devaient s’achever le 17 juin – pour Augusto Arnaut, tandis que la preuve de son innocence est « claire et sans équivoque ».

Ce processus implique des crimes d’homicide coupable et atteinte à l’intégrité corporelle par négligence, dont certaines sont graves. Le ministère public a dénombré 63 morts et 44 blessés.

Les suspects sont aux côtés d’Augusto Arnaut, de deux employés de l’ancien EDP Distribuição (actuellement E-REDES) et de trois d’Ascendi, et des anciens maires de Castanheira de Pera et Pedrógão Grande, Fernando Lopes et Valdemar Alves, respectivement.

Le maire de Figueiró dos Vinhos, Jorge Abreu, a également été inculpé, tout comme l’ancien vice-maire de Pedrógão Grande José Graça et alors responsable de l’Office forestier de cette municipalité, Margarida Gonçalves.

Les plaidoiries se poursuivent mercredi.

avec LUSA

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Madeline Favre

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