Plainte de jeunes militants écologistes contre le Portugal et d’autres pays, examinée le 27 septembre

Plainte de jeunes militants écologistes contre le Portugal et d’autres pays, examinée le 27 septembre

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) entendra le 27 septembre une plainte déposée par six jeunes Portugais contre 33 pays, dont le Portugal, pour non-réponse au changement climatique et aux émissions polluantes, a annoncé jeudi la Cour.

Selon la Cour EDH, la requête « Duarte Agostinho et autres contre Portugal et autres États » concerne les émissions polluantes de gaz à effet de serre de 33 États membres qui, selon les requérants, contribuent au phénomène de réchauffement climatique, ce qui a les conséquences suivantes, parmi lesquelles : d’autres choses : dans les canicules qui affectent leurs conditions de vie et leur santé.

Ils exigent donc des actions immédiates et radicales de la part des États cibles pour restaurer la santé publique et faire face à la crise climatique.

La requête a été soumise à la Cour EDH le 7 septembre 2020 et les gouvernements concernés ont été informés de la demande le 13 novembre 2020, avec des questions du tribunal.

La Cour EDH a décidé de traiter ce processus comme une « priorité » et a stipulé qu’il serait examiné par un panel de 17 juges de la Grande Chambre de ce tribunal, basé à Strasbourg, en France.

Les informations publiées en 2020 montrent que quatre de ces jeunes vivent à Leiria, l’une des régions les plus durement touchées par les incendies de forêt qui ont « tué plus de 120 personnes en 2017 ».

Les deux autres vivent dans la région de Lisbonne, où un nouveau record de température de 44 degrés a été mesuré lors de la canicule d’août 2018. Le sujet est d’autant plus d’actualité que l’été extrêmement chaud et sec a frappé le Portugal ces derniers mois.

Dans la plainte, ils affirment que les gouvernements visés ne mettent pas en œuvre des réductions profondes et urgentes des émissions polluantes, « nécessaires pour assurer l’avenir des jeunes candidats ».

Les pays cibles du processus sont : Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, République tchèque, Allemagne, Grèce, Danemark, Estonie, Finlande, France, Croatie, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Luxembourg, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Norvège. , Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Turquie et Ukraine.

L’action de jeunes militants portugais pour le climat, âgés de 11 à 24 ans, a été soutenue par l’organisation internationale GLAN (Global Legal Action Network), une organisation engagée dans des actions juridiques innovantes au-delà des frontières pour affronter les acteurs puissants impliqués dans les violations des droits humains. droits humains et les injustices récurrentes, en travaillant avec les communautés affectées. Elle possède des bureaux en Grande-Bretagne et en Irlande.

L’initiative était accompagnée du rapport d’expert de Climate Analytics sur l’essai, qui décrivait le Portugal comme un « point chaud » du changement climatique, destiné à résister à une chaleur extrême de plus en plus mortelle. L’objectif est de tenir les gouvernements européens responsables de leurs efforts jugés inadéquats pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Dans la requête, deux des requérants soulignent que le dérèglement climatique provoque de très fortes tempêtes en hiver et affirment que leur maison, située près de la mer à Lisbonne, risque d’être endommagée par les tempêtes.

Les requérants déclarent également qu’ils souffrent de la peur provoquée par ces catastrophes naturelles et de la perspective de passer toute leur vie dans un environnement de plus en plus chaud, ce qui les affectera ainsi que leurs futures familles.

Les requérants dénoncent le non-respect par les 33 États concernés des articles « droit à la vie » et du huitième « droit au respect de la vie privée et familiale » de la Convention des droits de l’homme, lus à la lumière des articles de celle-ci sur le droit à la vie privée et familiale. respect de l’accord. pour la vie privée et familiale et au regard de ses obligations au titre de l’Accord de Paris sur le changement climatique de 2015 (COP 21).

Ils invoquent également la violation d’autres articles de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, ainsi que le principe d’égalité entre les générations évoqué dans un certain nombre d’instruments internationaux, dont la Déclaration de Rio de 1992 sur l’environnement et le développement, le préambule de la Traité de Rio de Janeiro. Accord de Paris et Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, 1992.

Philbert Favager

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