Au total, 31 hommes soupçonnés de gérer ou d’utiliser de la pédopornographie via la messagerie cryptée Signal ont été arrêtés en novembre lors d’une importante opération policière en Europe, a rapporté la gendarmerie française lundi (27).

Entre le 13 et le 17 novembre, « dix suspects ont été arrêtés en Espagne, cinq en Hongrie, quatre en Belgique et deux en Bulgarie », a précisé le colonel Pascal Péresse, chef de l’unité opérationnelle du Centre français de lutte contre la cybercriminalité.

Dix autres personnes ont été arrêtées en France et des arrestations sont prévues en Finlande, en Roumanie et en Ukraine, a indiqué le responsable.

L’opération a débuté par une plainte du Centre américain pour les enfants disparus et exploités (NCMEC) contre un homme d’une trentaine d’années pour « détention de matériel pédopornographique » dans le sud-ouest de la France.

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Le suspect a été arrêté en février et plus de 200 000 dossiers ont été retrouvés lors de l’opération. Grâce à l’analyse des documents, nous avons pu identifier sept groupes de discussion, huit administrateurs et trois zones de stockage sécurisées.

« Une enquête menée par des policiers sous pseudonymes a ensuite permis d’identifier toutes les parties impliquées : administrateurs, prestataires, utilisateurs. […] », a expliqué le colonel Péresse.

Plus de 70 chercheurs, dont 25 experts en nouvelles technologies, ont identifié environ « 700 individus de 73 nationalités différentes » en regardant des images particulièrement difficiles, a-t-il expliqué.

Un certain nombre de suspects ont été placés en garde à vue. Certains sont également accusés de viols sur mineurs de moins de 15 ans et de corruption de mineurs.