Cette semaine, nous célébrons le Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie et le Ligue Professionnelle Française (LFP) a décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour lutter contre la discrimination dans le monde du football. Les footballeurs de Première et Deuxième Ligue française portaient le week-end dernier des maillots aux numéros aux couleurs de l’arc-en-ciel, associés à la communauté LGBTQIA+. Cependant, certains footballeurs ont résisté.
Selon Le journal Le Mondeétait le slogan de la campagne qui a eu lieu ce week-end « Gay ou hétéro, nous portons tous la même chemise ». Cependant, très peu le portaient.
Les joueurs qui ont refusé de porter le maillot parlent par respect
Le dimanche, Toulouse C `est Nantes joué à un jeu dans lequel plusieurs joueurs ne sont pas apparus sur le terrain car ils refusaient de porter leur maillot. Ce fut le cas du défenseur Zakaria Aboukhlal, de l’attaquant Said Hamulic et de l’arrière latéral Moussa Diarra.
Zakaria explique sur les réseaux sociaux qu’il l’a fait « la plus haute appréciation pour chaque individu, quels que soient ses préférences personnelles, son sexe, sa religion ou son origine. » L’attaquant marocain d’origine néerlandaise ajoute :
« Le respect est une valeur qui me tient à cœur. Cela s’étend aux autres, mais inclut également le respect de mes convictions personnelles. Donc, Je ne me considère pas comme la meilleure personne pour participer à cette campagne. »
De l’équipe du FC Nantes, le L’attaquant égyptien Mostafa Mohamed n’est pas non plus apparu sur le terrain.
«Je respecte toutes les différences. Je respecte toutes les croyances et croyances. Ce respect s’étend également aux autres inclut le respect de mes propres convictions personnelles. Compte tenu de mes racines, de ma culture, de l’importance de mes croyances et convictions, Je n’ai pas pu participer à cette campagne »» a été clarifié sur les réseaux sociaux.
Un syndicat français répond à la campagne contre l’homophobie
L’absence de certains joueurs ce week-end a atteint le Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP)Quoi a défendu publiquement que ce n’était pas aux joueurs de faire passer des « messages collectifs ». Il trouve également « surprenant » que les clubs de football français demandent cela.
« Si la lutte contre l’homophobie est une cause importante, Mettre fin au harcèlement dans le football professionnel français est également important », conclut-il.
La LFP et la Fédération Française de Football n’ont pas encore répondu à la polémique.
Le gouvernement français parle de sanctions
Le ministre des Sports, s’exprimant à la télévision France 3a précisé que le but de la campagne c’était « pour envoyer un message simple contre la discrimination, quelque chose d’essentiel dans un pays comme la France, qui défend et promeut les droits de l’homme. Par conséquent, la les joueurs qui refusent de le faire devraient être pénalisés», argumente Amélie Oudéa-Castéra.
« Ninja de la culture pop. Lecteur. Expert du café. Spécialiste de la bière hardcore. Troublemaker. Fier communicateur. Joueur en herbe. Fanatique de zombies. Introverti. »