« Il y a deux hypothèses : la première est le manque de dignité. Celle qui me paraît la plus crédible, même si ce n’est pas une surprise », a déclaré Macron lors d’une visite à Dijon (est), en pleine campagne électorale.
« La seconde, c’est la méconnaissance d’une réforme très importante de mon mandat. Désormais, la Sécurité sociale rembourse les appareils auditifs », a expliqué le centriste, demandant à son rival de « s’équiper à moindre frais ».
Lorsque Zemmour a déclaré dimanche à des milliers de personnes sur la place parisienne du Trocadéro que « l’État n’a pas su protéger les victimes d’attaques extrémistes », le public a crié « Macron tueur ».
Lors de la manifestation, des vidéos de parents de victimes de jihadistes ou d’agresseurs, présentés comme des étrangers demandant à voter pour le candidat d’extrême droite, ont été intercalées entre les discours.
Une grande partie de la classe politique en France a condamné l’inaction de Zemmour pour faire taire ses partisans, en particulier lorsqu’il a récemment répondu à des messages publics l’encourageant.
« Zemmour fait crier une foule ‘Macron assassin’. Je me bats durement contre l’actuel président, mais traite un adversaire d’assassin dangereux », a tweeté la candidate de droite Valrie Pcresse.
L’entourage du candidat de la Reconquista a affirmé qu’il « n’a pas entendu » le message et qu’il « condamne ce que la foule a dit à l’époque ». « Il n’a jamais utilisé ou sous-entendu ce terme dans son discours », a-t-il ajouté.
Selon les derniers sondages, Zemmour finirait quatrième du premier tour le 10 avril. La candidate d’extrême droite Marine Le Pen et le gauchiste Jean-Luc Mlenchon se battraient pour la deuxième place face à Macron deux semaines plus tard.
« Praticien de la bière primé. Étudiant sympathique. Communicateur passionné. Fanatique de l’alcool. »