réactions au licenciement de Nicolas Hulot

La démission surprenante de Nicolas Hulot de ses fonctions de ministre d’État chargé de la Transition écologique et de la Solidarité a suscité une série de réactions au sein de la classe politique française, mais aussi au sein de la société. Hulot, considéré comme l’un des plus importants leaders écologistes en France, a refusé de rester le garant écologique du gouvernement d’Emmanuel Macron, affirmant qu’il respectait la décision de Nicolas Hulot.

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Selon le président Emmanuel Macron, il respecte la décision de Nicolas Hulot de démissionner de son poste de ministre d’État chargé de la Transition écologique et solidaire.

Le chef de l’Etat français a ajouté qu’il espérait que Hulot continuerait à travailler avec l’exécutif par d’autres moyens.

Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, a considéré le passage de Nicolas Hulot sous la direction d’Emmanuel Macron comme un gâchis, car il a tenté, sans jamais y parvenir, d’imposer les enjeux environnementaux au sein d’un gouvernement pour lequel l’écologie n’est qu’un couche de placage.

Julliard estime désormais qu’à la lumière des dérégulations climatiques, le gouvernement français devra faire de l’écologie une priorité.

Audrey Pulvar, présidente de la Fondation Nature et Homme, anciennement Fondation Nicolas Hulot, a déclaré que le combat pour un monde plus respectueux des autres et du vivant a perdu son défenseur au sein du gouvernement.

Pulvar a souligné que c’était un triste jour pour la France.

L’ancienne ministre du Logement, l’écologiste Cécile Duflot, a souligné qu’il était possible de faire avancer l’agenda écologique en France et de placer l’intérêt public avant celui des lobbies.

Godard Fabien

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