Recensement IBGE : la population autochtone quadruple en 13 ans à Ribeirão Preto, SP | Ribeirao Preto et Franca

Les cinq plus grandes villes de la région comptent ensemble 978 autochtones

Les données de l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), publiées lundi (7), indiquent que la population indigène de Ribeirão Preto (SP) a quadruplé depuis le dernier recensement en 2010.

À Ribeirão, 72 % de la population indigène appartiennent à la tribu vénézuélienne Warao et sont logés dans des logements locatifs sociaux.

À la fin de l’année dernière, le gouvernement fédéral a alloué 171 000 R$ pour réaliser le projet. Mais selon le directeur du Département de la protection sociale et spéciale, Renan Quirino, ce montant n’était pas suffisant pour répondre à toutes les demandes.

« Aujourd’hui, la municipalité a contribué, à savoir le loyer de la maison, l’eau, l’électricité, internet et aussi la nourriture à travers le bénéfice ultime de la protection sociale de base », explique Quirino.

Résidence sociale accueillant 72 indigènes à Ribeirao Preto, SP — Photo : Reproduction/EPTV

De plus, selon le directeur, la prestation expirera en septembre et le ministère négocie la prolongation.

Il explique également que Ribeirão Preto a cette question spécifique pour le peuple Warao, qui a choisi la ville pour s’installer.

« C’est une caractéristique de nous, il n’y a pas d’autres villes avec le même problème. Les Warao ont des habitudes culturelles, comme se réunir, ils vont dans d’autres villes, mais de nos jours ils vivent à Ribeirão », explique Quirino.

Pour lui, ce choix est bénéfique pour la ville, même si l’Assistance sociale de la municipalité fait face à des défis, comme réduire l’habitude de ramasser ou de mendier là où des enfants peuvent être impliqués.

« Le but est de provoquer ce déclin pour que les enfants aient accès à l’éducation, accès à leur propre culture, pour que leur culture reste latente, vivante. »

La population indigène de Ribeirao Preto, SP, a quadruplé depuis le dernier recensement — Photo : Reproduction/EPTV

Ana Clara Fernandes de Souza, chercheuse à l’Université de São Paulo (USP), explique que les Vénézuéliens migrent déjà vers le Brésil dans des circonstances vulnérables et que les Warao ont une histoire de vulnérabilité sociale depuis 1960.

« C’est vraiment une population qui est vulnérable depuis de nombreuses années, et donc elle a aussi des problèmes qui sont pratiquement structurels, des problèmes de santé chroniques, des problèmes d’extrême pauvreté, même s’ils accompagnent cette population depuis de très nombreuses années », dit-il. . .

Pour elle, la résidence sociale était un projet très bienvenu pour la ville et aussi pour la recherche d’une vie digne pour ces personnes.

« Avec une maison on peut faire plus attention à la santé, on peut faire plus attention aux autres références du réseau public auxquelles ils devraient aussi avoir accès ».

Le peuple autochtone Warao souffrait déjà de vulnérabilité au Venezuela et cherche maintenant plus d’opportunités à Ribeirao Preto, SP — Photo : Reproduction/EPTV

Comme les Warao migrent vers Ribeirão Preto depuis 2016, certains d’entre eux, notamment des enfants, sont nés au Brésil et même à Ribeirão Preto. Sur les 72 accueillis dans la résidence, 32 sont des bébés, des enfants et des adolescents.

Outre les raisons humanitaires, le chercheur énumère plusieurs avantages que l’hébergement peut apporter à la ville.

« Celui qui arrive travaille aussi, qui arrive consomme aussi, ça fait aussi bouger l’économie, et Ribeirão est une ville qui a la structure pour ça ».

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Philbert Favager

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