nonDans une interview accordée à la chaîne TF1, Lu Shaye a défendu vendredi qu' »il n’y a pas d’accord international matérialisant leur statut de pays souverains » et n’a pas pu donner de réponse concrète à la question de savoir si « la Crimée [península anexada pela Rússia em 2014] fait partie de l’Ukraine ».
À propos de la Crimée, il a déclaré : « Cela dépend de la façon dont vous envisagez ce problème. Il y a une histoire. La Crimée appartenait à la Russie au début. C’est Khrouchtchev qui a donné la Crimée à l’Ukraine à l’époque de l’Union soviétique.
Le diplomate chinois a appelé à la fin des différends sur les frontières post-soviétiques. « Maintenant, le plus urgent est d’arrêter, de parvenir à un cessez-le-feu » entre la Russie et l’Ukraine, a-t-il dit.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il « note avec consternation » ces commentaires et a demandé à la Chine de « dire (s’ils) reflètent la position de Pékin ».
« Nous espérons que ce ne sera pas le cas », dit-il.
Plusieurs pays ont immédiatement réagi aux déclarations du diplomate chinois, l’ambassadeur d’Ukraine en France, Vadim Omelchenko, soulignant sur le réseau social Twitter les différences entre les déclarations de Lu Shaye et la position officielle de Pékin sur le conflit en cours sur le territoire ukrainien.
« Soit cet homme a des problèmes évidents avec la géographie », a répondu l’ambassadeur d’Ukraine, poursuivant : « Soit ses déclarations contredisent la position de Pékin sur les efforts visant à rétablir la paix en Ukraine sur la base du droit international et de ses objectifs et principes. » de la Charte des Nations Unies .' ».
À son tour, le ministre letton des Affaires étrangères, Edgars Rinkevics, a déclaré qu’il s’agissait de « déclarations totalement inacceptables » et que la Lettonie attend « une déclaration de la partie chinoise et le retrait complet de cette déclaration ».
Le ministère lituanien des Affaires étrangères a suivi la même ligne de protestation, déclarant lundi qu’il appellerait le chargé d’affaires chinois dans le pays à « s’expliquer », dans le cadre d’une démarche conjointe avec la Lettonie et l’Estonie.
Le chef de la diplomatie estonienne, Margus Tsahkna, a également protesté, affirmant qu' »il est triste qu’un représentant de la République populaire de Chine ait ces vues » et que c’est un « point de vue incompréhensible ».
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