La France a envoyé « divers médicaments » à l’Ukraine, dont de l’iode, en cas d’accident nucléaire lors d’un affrontement avec l’armée russe, a indiqué dimanche soir le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
« Oui, nous avons envoyé plusieurs médicaments », a déclaré M. Lendrian à France 2, interrogé par un journaliste de la télévision sur l’envoi de comprimés d’iode en Ukraine.
« On a envoyé beaucoup de médicaments, ça en faisait partie », a-t-il confirmé plus tard à France 5.
Auparavant, l’ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Ponsan, avait déclaré à BFMTV que Paris livrerait environ « 2,5 millions de doses d’iode » à Kiev dans les prochains jours pour prévenir un éventuel accident nucléaire.
Le président français Emanuel Macron a pris l’initiative, passant un nouvel appel téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, de donner des garanties concernant la « protection » des installations nucléaires ukrainiennes.
Le président Macron « a pris cette initiative » en coordination « avec l’Agence internationale de l’énergie atomique » (AIEA, qui fait partie du système des Nations unies), soulevant « sept ou huit points sur lesquels les deux parties (à la guerre) devraient s’accorder », notamment pour la « souveraineté ». d’Ukraine ». sur les centrales nucléaires et la « sécurité » des installations nucléaires en Ukraine, qui affecte également « toute l’Europe », a expliqué Lentrian.
Ces positions « je crois que le président Poutine a accepté » et en tout cas « nous verrons » après que le conseil d’administration de l’AIEA s’est réuni aujourd’hui et que son chef, Rafael Grossman, a fait des propositions pour la sûreté des installations nucléaires ukrainiennes, a-t-il ajouté. diplomatie.
Selon un communiqué publié hier par la présidence française, Macron, lors de sa rencontre avec Poutine, a réitéré ses « graves inquiétudes » concernant la sécurité de l’installation nucléaire après le bombardement de la plus grande centrale nucléaire de Zaporijia, en Europe, le 4 mars.
Le président russe s’est dit « prêt à respecter les règles de l’AIEA pour la protection des centrales nucléaires (nucléaires) » et a accepté un « dialogue entre l’AIEA, l’Ukraine et la Russie » pour assurer « leur sécurité », toujours dans le respect des l’annonce de la présidence française.
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