Juger par le résultat est facile, souvent injuste et presque toujours cette crise est la matrice des théories du complot. Nous attribuons des intentions et découvrons des conceptions là où elles n’existaient pas. Le jugement basé sur les résultats est guidé par la logique de qui a gagné par la tournure des événements. Par exemple, nous attribuons rétroactivement au gagnant des intentions qu’il n’avait pas, nous ignorons des faits factuels car ils ne correspondent pas à notre interprétation et surtout nous annulons l’apparence d’arbitraire. Tout est attribué à des mouvements bien conçus.
Mais si l’on pointait au présent les faiblesses et les mauvais choix de l’un des protagonistes, on éviterait les jugements et les conclusions simplistes du résultat.
Depuis au moins une décennie, des commentateurs renommés aux États-Unis et en Europe ont pointé du doigt la mauvaise voie empruntée par l’intégration européenne. Ils ont depuis réalisé à quel point la politique allemande d’Angela Merkel envers l’UE était erronée. et la zone euro comme véhicule de l’hégémonie allemande. Pour la domination économique allemande. Car depuis lors, il semblait que l’objectif stratégique de Merkel n’était pas l’unification politique de l’UE, mais sa transformation en une zone géopolitique desséchée et ouverte qui servirait les intérêts des entreprises allemandes.
Dans cette optique, il faut aussi expliquer les relations privilégiées de l’Allemagne avec deux dirigeants peu sensibles aux droits démocratiques et aux libertés civiles. Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine.
La célèbre historienne et auteure polono-américaine Ann Applbaum affirme (« Kathimerini » 03/01/2022), faisant référence aux Russes, qu' »ils ont utilisé leurs entreprises publiques pour influencer les développements politiques, en particulier en Allemagne, en France et en . d’une manière très stratégique. Nous avons également continué à les traiter comme des partenaires commerciaux normaux. C’est exactement ainsi que nous les avons traités, parce que c’était exactement l’intérêt de l’Allemagne. La domination de l’économie sur la politique a fait sombrer, sous la responsabilité de Merkel, l’UE. dans un sommeil bienheureux dont il s’est réveillé brusquement le 24 février 2022 et qui court maintenant et n’atteint pas.
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