L’économie française devrait croître de 2,6 % en 2022 – Économie

Les chiffres sont meilleurs que les prévisions de l’INSEE, qui indiquait une hausse du PIB de 2,5 % sur l’ensemble de l’année et une contraction de 0,2 % au dernier trimestre.

L’économie française a progressé de 2,6% en 2022, malgré un ralentissement au quatrième trimestre dû à une forte baisse de la consommation des ménages, a indiqué mardi l’Institut français de la statistique (INSEE).

L’an dernier, le produit intérieur brut (PIB) a surtout profité de la reprise de l’activité au second semestre 2021, grâce à « la fin de la crise pandémique », depuis lors « nettement moins dynamique », indique l’Insee dans un communiqué.

Les chiffres ont dépassé les propres prévisions de l’institut, qui indiquaient une augmentation de 2,5 % du PIB pour l’année complète et une contraction de 0,2 % au dernier trimestre. Après que l’économie française a progressé de 0,2 % au troisième trimestre 2022, la fin d’année a été marquée par une forte baisse de la consommation des ménages, pénalisée par la chute des achats de produits alimentaires, qui ont enregistré des hausses de prix de plus de 10 %.

La consommation d’énergie a également diminué au quatrième trimestre en raison d’un automne très doux, mais aussi grâce aux économies d’énergie.

La production de biens et de services a ralenti entre octobre et décembre en raison des grèves des raffineries à l’automne et de la baisse de la consommation des ménages.

La production d’énergie est restée « faible », rapporte l’INSEE, en raison de la maintenance des réacteurs nucléaires.

A l’inverse, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance du PIB, les importations diminuant plus que les exportations.

L’investissement a continué de croître, mais seulement de 0,8 %, bien en deçà du rythme de 2,3 % enregistré au troisième trimestre.

En décembre, la Banque centrale de France prévoyait un ralentissement de l’économie du pays cette année, dans une fourchette comprise entre 0,3 % et 0,8 % du PIB.

A l’époque, l’institution soulignait que « l’incertitude existe toujours » sur la projection du prix du gaz et n’excluait pas la possibilité d’une récession, « bien que limitée et temporaire ».

Le PIB devrait commencer à se redresser en 2024, lorsqu’une modeste amélioration de 1,2 % est attendue, a prédit la Banque centrale de France.

L’institution prévoit également une inflation autour de 6% cette année, un niveau similaire à celui de 2022.

Victorine Pelletier

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