Les salariés du CGD de France en grève depuis le 17 avril
Les salariés de la succursale française de CGD estiment que le dialogue avec la direction de la banque est « devenu impossible ». Ils soulignent que 71 % des agences ont fermé leurs portes et que les autres fonctionnent en sous-effectif. Dans ce contexte, les travailleurs ont déclaré une grève qui débutera le 17 avril.
Il a rejoint CGD après la mort controversée d’António Domingues. Il dirige la banque recapitalisée, qui doit réduire ses effectifs et ses succursales.
Les employés de la succursale française de la Caixa Geral de Depósitos (CGD) accusent la direction de la banque publique de ne prendre « aucune mesure » pour améliorer la situation de l’institution. Et ils contextualisent : « 34 agences sur 48 sont fermées » et les agences encore opérationnelles ont moins de salariés.
Les salariés réclament que des informations soient fournies sur la « vente/fermeture de la succursale » ainsi que sur les mesures qui seront prises pour assurer le maintien dans l’emploi. Ils exigent également que des mesures soient prises pour « revaloriser les salaires ».
Par exemple, lors d’une assemblée générale des travailleurs, il a été décidé « à la quasi-unanimité des participants » de déclencher une grève à partir du 17 avril. Les travailleurs soulignent la « gravité de la situation » et le respect que méritent les salariés, les clients, et en particulier la communauté portugaise, et demandent que quelqu’un s’assoie à la table des négociations.
Les travailleurs soulignent également que si aucune mesure n’est prise par la CGD, le conseil d’administration de la banque publique sera « le seul responsable de tout ce qui pourrait arriver ».
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