Paris combat les commentaires « sans fondement » de l’ONU sur les troubles

O Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (Comité CERD) a publié une déclaration dénonçant « l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ».

Dans le communiqué, la commission de Paris a appelé à « adopter une législation qui définit et interdit la discrimination raciale ».

En réponse, le ministère français des Affaires étrangères déclare aujourd’hui que « toute mesure de profilage ethnique par les forces de l’ordre est interdite en France », et assure que « la lutte contre l’abus des soi-disant ‘visages’ a été intensifiée ».

« Tout comportement discriminatoire signalé sera suivi et, s’il est avéré, passible de sanctions administratives ou judiciaires », ajoute le texte, notant que le policier qui a tiré le coup de feu mortel qui a déclenché les émeutes « a été immédiatement traduit en justice et est désormais inculpé ». avec homicide volontaire ».

Selon la diplomatie française, « les forces de l’ordre en France sont soumises à un niveau de contrôle interne, externe et judiciaire dont peu de pays disposent ».

Dans le communiqué, le ministère invite également la commission du CERD à « faire preuve de plus de discernement et de modération dans ses propos, qui regrette qu’ils soient à sens unique et approximatifs » et exprime également « l’incompréhension face au manque de solidarité et de compassion envers les élus ou représentants du gouvernement français ». institutions qui ont été attaquées (…) et aux 800 policiers, agents de sécurité et pompiers blessés ».

La mort de la jeune Nahel, tuée par un policier lors d’un contrôle routier, a déclenché des nuits de troubles à travers le pays.

Les violences qui ont suivi, sans précédent depuis 2005, ont mis en lumière les problèmes de la société française, des querelles de quartier aux relations houleuses entre les jeunes et les forces de l’ordre.

Le Comité CERD s’est dit préoccupé par « la pratique continue du profilage racial associée à l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre, en particulier par la police, contre les membres de groupes minoritaires, en particulier les personnes d’ascendance africaine et arabe ».

Dans le communiqué, la France rappelle qu’elle est « un Etat de droit qui respecte ses obligations internationales, notamment la Convention internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

« La lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination est une priorité politique », a déclaré le ministère français.

Lire aussi : L’ONU exige une enquête complète et impartiale sur la mort de Naël depuis la France

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Victorine Pelletier

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